PELADE

PELADE
1- DEFINITION : La pelade (ou Alopecia areata) est une alopécie circonscrite fréquente, parfois associée à des manifestations d’auto-immunité ou d’atopie.
2- CLINIQUE : C’est l’adulte jeune qui est touché préférentiellement.
La plaque de pelade : est une aire d’alopécie circonscrite, totale, arrondie ou ovalaire, avec un cuir chevelu lisse, non squameux, de couleur peau normale ou érythémateuse. En périphérie sont notés les cheveux de points d’exclamation (quelques mm de haut et amincis près de l’orifice pilaire) très caractéristiques. Dans la
pelade encore évolutive, les cheveux en bordure s’arrachent très facilement.

La plaque est unique ou multiple, et siège sur le cuir chevelu ou la barbe.
La pelade ophiasique : réalise une alopécie de la lisière du cuir chevelu, sur la région occipitale.
La pelade décalvante : aboutit à une chute totale des cheveux
La pelade universelle : est le stade ultime où tous les poils ont disparu.

La chute des cils et des sourcils : est isolé ou associée à une autre atteinte peladique.

 Les ongles : peuvent être concernés aspect dépoli, ongle grésé c’est- à-dire comme frotté par un papier de verre.

Dans les formes habituelles, la repousse se fait au bout de quelques mois, débutant par un duvet blanc qui fonçait pour devenir un poil mature normalement pigmenté.

La pelade ophiasique, la pelade décalvante, la pelade en aires multiples, la pelade universelle, la pelade à début précoce sont d’un plus mauvais pronostic. Les rechutes sont fréquentes et imprévisibles, et peuvent être favorisées par des facteurs psychologiques (stress).
3- DIAGNOSTIC  : En principe, il ne pose pas de problème.
Les alopécies diffuses, les alopécies cicatricielles ou les alopécies des teignes sont bien différentes.
La trichotillomanie est un tic d’arrachage des cheveux ou des poils où l’alopécie n’est jamais totale.
4- TRAITEMENT
L’affection est habituellement de bon pronostic, et un soutien psychologique est utile.
Une corticothérapie locale, éventuellement sous pansement occlusif, peur être bénéfique mais au risque de complications locales (atrophie...).

La puvathérapie : est indiquée dans les formes étendues, mal acceptées, le protocole est identique à celui utilisé dans le psoriasis.

 L’allergénothérapie de contact (DNCB, diphencyprone) n’est utilisable que dans certains centres.

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