CECITE BRUTALE
CECITE BRUTALE
CECITE DUE A UNE AFFECTION RETIENNE :
Les affections suivantes peuvent engendrer une cécité rapide :
Occlusion de l'artère centrale de la rétine.
Occlusion d'une branche d'une artère rétinienne.
Occlusion ischémique de la veine centrale de la rétine.
Rétinopathie veineuse de stase.
Occlusion d’une branche de la veine rétinienne.
Hémorragies rétinienne.
Hémorragies vitréennes.
Déchirure ou décollement de rétine.
Rétinopathie séreuse centrale.
Décollement de l’épithélium pigmentaire rétinien.
OCCLUSION DE L’ARTERE CENTRALE DE LA RETINE :
Entraine une perte immédiate totale de la vision et une abolition du réflex pupillaire lors de la stimulation lumineuse.
La rétine infarcie devient pale, et les artères rétiniennes se rétrécissent.
La macula vascularisée par la choroïde apparait très rouge.
Malgré la perfusion de la macula centrale, l’acuité visuelle est faible du fait de l’infarctus de la couche des fibres nerveuses et de la papille.
L’occlusion de l’artère centrale de la rétine survient classiquement chez les patient athéroscléreux et hypertendus.
Les femmes entre 21 et 65 ans ayant des antécédents de migraine peuvent présenter une occlusion aigue de l’artère centrale de la rétine.
OCCLUSION D’UNE BRANCHE D’UNE ARTERE RETINIENNE :
Peut engendrer un défect sectoriel du champ visuel.
Si l’artère rétinienne supérieure ou inférieure est intéressée, cela entraine un défect altitudinal du champ visuel.
OCCLUSION ISCHEMIQUE DE LA VEINE CENTRALE DE LA RETINE :
Plus fréquentes que les occlusions de l’artère centrale de la rétine.
Les occlusions veineuses surviennent généralement au niveau d’un croisement artérioveineux ou dans la lame criblée.
A ces niveaux, la veine et l’artère adjacente ont la même tunique adventitielle.
L’artériosclérose ou la sclérose artériolaire et hypertensive réduit le débit de la veine adjacente.
Des hémorragies rétiniennes superficielles et profondes apparaissent au niveau du territoire drainé par la veine atteinte.
Les veines intéressées se dilatent, deviennent tortueuses et plus sombres.
Les exsudats cotonneux témoignent d’un infarctus de la couche des fibres nerveuses.
Angiographie : la présence de nombreux exsudats (plus de 10) et une zone étendue de non-perfusion capillaire témoignent d’une occlusion de la veine centrale de la rétine ischémique avec risque de néo vaisseaux et d’œdème maculaire.
LES RETINOPATHIES D’UNE BRANCHE VEINEUSE STASE :
Sont une catégorie d’occlusion de la veine centrale de la rétine, associée à une affection occlusive de l’artère carotidienne.
OCCLUSION D’UNE BRANCHE VEINEUSE RETINIENNE :
S’associe à une atteinte sectorielle d’une veine.
A moins que l’œdème maculaire ou la non-perfusion engendre une baisse d’acuité visuelle, l’OBVR peut être asymptomatique.
HEMORRAGIE RETINIENNES :
Sont observée dans certaines affections.
Dans l’hypertension maligne, des hémorragies en flammèches surviennent associées à un œdème de la tète du nerf optique, des modifications du croisement artérioveineux, un rétrécissement artériolaire, un infarctus de la couche des fibres nerveuses (exsudats cotonneux) et des exsudats profonds (souvent en forme d’étoile maculaire).
HEMORRAGIES VITREENNES :
Le FO est le plus souvent inexplorable.
Les causes les plus fréquentes sont : déchirure rétinienne, décollement de rétine, décollement postérieur du vitré, la rétinopatique, l’occlusion veineuse rétinienne, là drépanocytose, la maladie de EALES, la maladie de Von Hippel Lindau, tumeur intra oculaire, le syndrome de Terson.
L’écographie B devra être réalisée afin d’éliminer un décollement de rétine ou une tumeur intraoculaire.
LES DECHIRURES RETINIENNES ET LES DECOLLEMENTS DE RETINE :
Sont des causes fréquentes d’hémorragies vitréennes et de cécité rapide.
Un DR est souvent suspecté devant des signes de déchirures rétiniennes, qu’il s’agisse de flash de lumière (photophobie) ou de corps flottant (mouches qui se déplacent dans l’œil).
En plus de ces symptômes, le patient peut observer la survenue d’un rideau ou d’un nuage dans le champ visuel.
Si la macula se décolle, l’acuité visuelle baisse rapidement
LA RETINOPATHIE SEREUSE CENTRALE :
Survient plus fréquemment de façon unilatérale chez les hommes de la cinquantaine.
Au FO, la rétine maculaire est soulevée par du liquide séreux claire.
L’angiographie fluoresce inique : met en évidence une diffusion à travers la rupture de la membrane de Bruch.
Une distorsion et un déplacement maculaire engendrent des troubles visuels avec micropsie et des métamorphopsies.
Les couleurs peuvent apparaitre moins intenses et le patient peut noter l’apparition d’une tache aveugle centrale.
La rétine sensorielle est détachée de l’épithélium pigmentaire rétinien sous-jacent.
LES DECOLLEMENTS DE L’EPITHELIUM PIGMENTAIRE :
Toutes les couches de la rétine sont déclenchées de la choroïde sous-jacente par le liquide séreux.
Ce dernier a une taille allant de ¼ à 3 diamètres papillaires.
Si la macula est intéressée, la vision est réduite.
BAISSE VISUELLE DUE A UNE AFFECTION MACULAIRE :
Les anomalies responsables d’œdèmes, d’hémorragies ou d’exsudats profonds maculaire, et qui peuvent engendrer une baisse brutale d’acuité visuelle, sont les suivantes :
Dégénérescence maculaire de type exsudatif liée à l’âge.
Hémorragie due à une membrane néo vasculaire sous rétinienne.
Œdème maculaire associé à une rétinopathie diabétique ou hypertensive, occlusion de branche veineuse rétinienne, uvéite.
Rétinopathie stellaire associée à un œdème papilaire, une hypertension et des affections systémiques et oculaires.
Trou maculaire et syndrome de Jaffé.
BAISSE VISUELLE DUE A UNE NEUROPATHIE OPTIQUE :
De nombreuses affections du nerf optique peuvent être associées à une baisse visuelle brutale, et sont dues (quelques affections) :
Névrite optique.
Neuropathie optique ischémique.
Neuropathie optique et lupus érythémateux disséminé.
Papillopathie optique migraineuse.
Granulome sarcoidosique dans le nerf optique.
LA NEVRITE OPTIQUE :
Est une affection inflammatoire du nerf optique secondaire à une affection démyélinisante, virale ou auto-immune.
La dégradation de l’acuité visuelle peut aller d’une légère baisse visuelle à l’absence de perception lumineuse.
La papille est œdémateuse, souvent entourée d’hémorragies en flammèche.
Une papille normale évoque une névrite optique rétrobulbaire.
NEUROPATHIE OPTIQUE ISCHEMIQUE :
L’artérite temporale.
Neuropathie optique ischémique antérieure et postérieure.
NEUROPATHIE OPTIQUE ET LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE :
Les femmes entre 11 et 14 ans souffrant de LED peuvent présenter une perte visuelle uni ou bilatérale associée à un œdème papillaire ischémique modéré.
Le diagnostic est basé sur la découverte d’anticorps antinucléaires et anti-DNA, la diminution du facteur de complément C3 et la présence de facteurs anticoagulants lupiques.
PAPILLOPATHIE DIABETIQUE :
Se caractérise par un œdème papillaire avec télangiectasie en surface mais sans néo vascularisation.
CECITE DUE A UNE AFFECTION RETIENNE :
Les affections suivantes peuvent engendrer une cécité rapide :
Occlusion de l'artère centrale de la rétine.
Occlusion d'une branche d'une artère rétinienne.
Occlusion ischémique de la veine centrale de la rétine.
Rétinopathie veineuse de stase.
Occlusion d’une branche de la veine rétinienne.
Hémorragies rétinienne.
Hémorragies vitréennes.
Déchirure ou décollement de rétine.
Rétinopathie séreuse centrale.
Décollement de l’épithélium pigmentaire rétinien.
OCCLUSION DE L’ARTERE CENTRALE DE LA RETINE :
Entraine une perte immédiate totale de la vision et une abolition du réflex pupillaire lors de la stimulation lumineuse.
La rétine infarcie devient pale, et les artères rétiniennes se rétrécissent.
La macula vascularisée par la choroïde apparait très rouge.
Malgré la perfusion de la macula centrale, l’acuité visuelle est faible du fait de l’infarctus de la couche des fibres nerveuses et de la papille.
L’occlusion de l’artère centrale de la rétine survient classiquement chez les patient athéroscléreux et hypertendus.
Les femmes entre 21 et 65 ans ayant des antécédents de migraine peuvent présenter une occlusion aigue de l’artère centrale de la rétine.
OCCLUSION D’UNE BRANCHE D’UNE ARTERE RETINIENNE :
Peut engendrer un défect sectoriel du champ visuel.
Si l’artère rétinienne supérieure ou inférieure est intéressée, cela entraine un défect altitudinal du champ visuel.
OCCLUSION ISCHEMIQUE DE LA VEINE CENTRALE DE LA RETINE :
Plus fréquentes que les occlusions de l’artère centrale de la rétine.
Les occlusions veineuses surviennent généralement au niveau d’un croisement artérioveineux ou dans la lame criblée.
A ces niveaux, la veine et l’artère adjacente ont la même tunique adventitielle.
L’artériosclérose ou la sclérose artériolaire et hypertensive réduit le débit de la veine adjacente.
Des hémorragies rétiniennes superficielles et profondes apparaissent au niveau du territoire drainé par la veine atteinte.
Les veines intéressées se dilatent, deviennent tortueuses et plus sombres.
Les exsudats cotonneux témoignent d’un infarctus de la couche des fibres nerveuses.
Angiographie : la présence de nombreux exsudats (plus de 10) et une zone étendue de non-perfusion capillaire témoignent d’une occlusion de la veine centrale de la rétine ischémique avec risque de néo vaisseaux et d’œdème maculaire.
LES RETINOPATHIES D’UNE BRANCHE VEINEUSE STASE :
Sont une catégorie d’occlusion de la veine centrale de la rétine, associée à une affection occlusive de l’artère carotidienne.
OCCLUSION D’UNE BRANCHE VEINEUSE RETINIENNE :
S’associe à une atteinte sectorielle d’une veine.
A moins que l’œdème maculaire ou la non-perfusion engendre une baisse d’acuité visuelle, l’OBVR peut être asymptomatique.
HEMORRAGIE RETINIENNES :
Sont observée dans certaines affections.
Dans l’hypertension maligne, des hémorragies en flammèches surviennent associées à un œdème de la tète du nerf optique, des modifications du croisement artérioveineux, un rétrécissement artériolaire, un infarctus de la couche des fibres nerveuses (exsudats cotonneux) et des exsudats profonds (souvent en forme d’étoile maculaire).
HEMORRAGIES VITREENNES :
Le FO est le plus souvent inexplorable.
Les causes les plus fréquentes sont : déchirure rétinienne, décollement de rétine, décollement postérieur du vitré, la rétinopatique, l’occlusion veineuse rétinienne, là drépanocytose, la maladie de EALES, la maladie de Von Hippel Lindau, tumeur intra oculaire, le syndrome de Terson.
L’écographie B devra être réalisée afin d’éliminer un décollement de rétine ou une tumeur intraoculaire.
LES DECHIRURES RETINIENNES ET LES DECOLLEMENTS DE RETINE :
Sont des causes fréquentes d’hémorragies vitréennes et de cécité rapide.
Un DR est souvent suspecté devant des signes de déchirures rétiniennes, qu’il s’agisse de flash de lumière (photophobie) ou de corps flottant (mouches qui se déplacent dans l’œil).
En plus de ces symptômes, le patient peut observer la survenue d’un rideau ou d’un nuage dans le champ visuel.
Si la macula se décolle, l’acuité visuelle baisse rapidement
LA RETINOPATHIE SEREUSE CENTRALE :
Survient plus fréquemment de façon unilatérale chez les hommes de la cinquantaine.
Au FO, la rétine maculaire est soulevée par du liquide séreux claire.
L’angiographie fluoresce inique : met en évidence une diffusion à travers la rupture de la membrane de Bruch.
Une distorsion et un déplacement maculaire engendrent des troubles visuels avec micropsie et des métamorphopsies.
Les couleurs peuvent apparaitre moins intenses et le patient peut noter l’apparition d’une tache aveugle centrale.
La rétine sensorielle est détachée de l’épithélium pigmentaire rétinien sous-jacent.
LES DECOLLEMENTS DE L’EPITHELIUM PIGMENTAIRE :
Toutes les couches de la rétine sont déclenchées de la choroïde sous-jacente par le liquide séreux.
Ce dernier a une taille allant de ¼ à 3 diamètres papillaires.
Si la macula est intéressée, la vision est réduite.
BAISSE VISUELLE DUE A UNE AFFECTION MACULAIRE :
Les anomalies responsables d’œdèmes, d’hémorragies ou d’exsudats profonds maculaire, et qui peuvent engendrer une baisse brutale d’acuité visuelle, sont les suivantes :
Dégénérescence maculaire de type exsudatif liée à l’âge.
Hémorragie due à une membrane néo vasculaire sous rétinienne.
Œdème maculaire associé à une rétinopathie diabétique ou hypertensive, occlusion de branche veineuse rétinienne, uvéite.
Rétinopathie stellaire associée à un œdème papilaire, une hypertension et des affections systémiques et oculaires.
Trou maculaire et syndrome de Jaffé.
BAISSE VISUELLE DUE A UNE NEUROPATHIE OPTIQUE :
De nombreuses affections du nerf optique peuvent être associées à une baisse visuelle brutale, et sont dues (quelques affections) :
Névrite optique.
Neuropathie optique ischémique.
Neuropathie optique et lupus érythémateux disséminé.
Papillopathie optique migraineuse.
Granulome sarcoidosique dans le nerf optique.
LA NEVRITE OPTIQUE :
Est une affection inflammatoire du nerf optique secondaire à une affection démyélinisante, virale ou auto-immune.
La dégradation de l’acuité visuelle peut aller d’une légère baisse visuelle à l’absence de perception lumineuse.
La papille est œdémateuse, souvent entourée d’hémorragies en flammèche.
Une papille normale évoque une névrite optique rétrobulbaire.
NEUROPATHIE OPTIQUE ISCHEMIQUE :
L’artérite temporale.
Neuropathie optique ischémique antérieure et postérieure.
NEUROPATHIE OPTIQUE ET LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE :
Les femmes entre 11 et 14 ans souffrant de LED peuvent présenter une perte visuelle uni ou bilatérale associée à un œdème papillaire ischémique modéré.
Le diagnostic est basé sur la découverte d’anticorps antinucléaires et anti-DNA, la diminution du facteur de complément C3 et la présence de facteurs anticoagulants lupiques.
PAPILLOPATHIE DIABETIQUE :
Se caractérise par un œdème papillaire avec télangiectasie en surface mais sans néo vascularisation.