Psoriasis
Psoriasis
INTRODUCTION :
C’est une dermatose érythémato-squameuse chronique fréquente.
Localisations très caractéristiques : coudes, genoux, région lombosacrée, cuir chevelu, ongles.
Formes graves : érythrodermie, rhumatisme psoriasique, psoriasis pustuleux.
Le but du traitement est symptomatique : soulager le patient et ramener la dermatose à un niveau lésionnel acceptable au long cours.
Le traitement est le plus souvent uniquement local.
La photothérapie est très efficace dans les formes étendues de psoriasis.
Les traitements généraux, utilisés exceptionnellement, doivent faire l’objet d’une surveillance particulière.
La prescription d’acitrétine chez la femme nécessite l’adhésion à des règles strictes de contraception.
PHYSIOPATHOLOGIE : Le psoriasis est caractérisé par :
Un trouble de l’homéostasie épidermique
Une hyperprolifération et troubles de la différenciation kératinocytaire ;
Des phénomènes inflammatoires dermo-épidermiques complexes.
MÉCANISMES LÉSIONNELS :
Le renouvellement accéléré de l’épiderme peut être induit par des facteurs de prolifération extrakératinocytaires ou peut résulter d’anomalies intrinsèques du kératinocyte.
Facteurs extrakératinocytaires : Ils pourraient être produits par les polynucléaires neutrophiles (qui migrent dans la couche cornée et participent aux signes histologiques du psoriasis et sécréteraient des protéases), ou par les lymphocytes CD4 qui après activation par des antigènes classiques ou des superantigènes activés produiraient diverses cytokines stimulant le turn over des kératinocytes.
Facteurs intrakératinocytaires : On constate une augmentation de l’expression de différents récepteurs à l’epidermal growth factor (EGF), diverses anomalies des molécules d’adhésion, une perturbation de divers facteurs de croissance et de différentiation des kératinocytes (TGF alpha, IL6) et diverses anomalies des gènes impliqués dans la réponse à la vitamine D et à la vitamine A.
FACTEURS ÉTIOLOGIQUES
Facteurs d’environnement : (stress, climat, infection, traumatisme. . .) permettraient l’expression du psoriasis chez des sujets génétiquement prédisposés.
Prédisposition génétique : étayée par la survenue de cas familiaux (30 % des cas) et la survenue fréquente de la dermatose chez les jumeaux monozygotes.
Lorsque l’affection débute dans l’enfance, elle est fréquemment liée aux antigènes d’histocompatibilité, en particulier HLA Cw6 et DR7.
Facteurs infectieux : ils sont mis en évidence par le début de certains psoriasis de l’enfant à la suite d’épisodes infectieux rhinopharyngés, ces derniers pouvant également aggraver des psoriasis déjà connus.
Médicaments : certains médicaments peuvent induire ou aggraver le psoriasis, en particulier les sels de lithium, les bêtabloqueurs, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, l’interféron alpha, les antipaludéens de synthèse.
Facteurs psychologiques : Le rôle des chocs émotifs et des traumatismes affectifs dans le déclenchement de la maladie ou la survenue des poussées est classique. Les stress psychologiques agiraient par l’intermédiaire d’une sécrétion accrue de neuromédiateurs et d’hormones surrénaliennes.
Facteurs de gravité : L’alcool et le tabac sont des facteurs de gravité et de résistance thérapeutique.
Diagnostic
Forme commune de psoriasis
Lésion élémentaire :
Il s’agit d’une tache érythémato-squameuse bien limitée, arrondie, ovalaire ou polycyclique.
La couche squameuse superficielle blanchâtre peut être très épaisse ou au contraire partiellement décapée par le traitement laissant apparaître l’érythème sous-jacent.
Le plus souvent, ces éléments sont multiples et symétriques, parfois diffus.
La taille des lésions est variable : psoriasis en points, en gouttes, nummulaires (éléments arrondis de 1 à plusieurs centimètres de diamètre), ou en plaques.
Grattage méthodique de Brock : 4 élements cliniques de Dg :
Effritement (détachement en poussière)
Squames abondantes et variables
Dernière pellicule décollable
Signe Auspitz : signe de la rosée sanglante (sang qui traduit la mise à nue des papilles dermiques.
L’examen anatomopathologique : rarement utile ; lorsqu’il est réalisé, il montre :
Une hyperkératose avec parakératose et une acanthose de l’épiderme liée à une prolifération excessive des kératinocytes.
L’épiderme est le siège de microabcès à PNN (microabcès de Munro-Sabouraud).
Dans le derme existe un infiltrat à lymphocytes T-CD4 et un grand développement capillaire avec allongement des papilles dermiques.
Localisations habituelles : très caractéristiques de l’affection, sont surtout les zones exposées aux frottements:
coudes (et bord cubital de l’avant-bras)
genoux, jambes ;
région lombosacrée
cuir chevelu
ongles.
Le prurit est présent lors des poussées dans 30 à 60 % des cas.
Le psoriasis régresse sans laisser de cicatrice.
À noter
Dans les psoriasis habituels, l’état général n’est pas altéré.
Le psoriasis n’est pas contagieux
Formes cliniques
Topographiques
Psoriasis du cuir chevelu : Classiquement non alopéciant, il peut réaliser des plaques circonscrites, de taille variable, arrondies, bien limitées, couvertes de larges squames traversées par les cheveux ou bien former une véritable carapace recouvrant la totalité du cuir chevelu.
La localisation occipitale est fréquente.
Psoriasis unguéal
Il peut prendre l’aspect de dépressions ponctuées cupuliformes (ongles en « dé à coudre ») ou réaliser une onycholyse avec décollement distal et zone proximale de couleur cuivrée.
On peut aussi avoir une hyperkératose sous-unguéale, une paronychie, une perte de transparence de l’ongle et des zones leuconychiques.
Autres localisations plus rares
le psoriasis inversé,
le psoriasis palmo-plantaire,
le psoriasis du gland,
le psoriasis du visage,
Formes graves : Psoriasis érythrodermique.
Il s’agit d’un psoriasis généralisé à plus de 90 % des téguments, dont les lésions sont le siège d’une desquamation abondante.
L’érythrodermie peut être provoquée par des traitements généraux (corticothérapie).
Elle peut se compliquer de surinfections, de troubles de la thermorégulation et d’anomalies hydroélectrolytiques et doit entraîner l’hospitalisation du malade.
Formes cliniques articulaires du psoriasis
Oligo- ou Monoarthrite: ++++ Atteinte MCP, IPP, doigts ou orteils boudinés > hanches, genoux
Polyarthrite; ++ Atteinte des IPD Peu destructrice Sérologie rhumatoïde Négative.
Rhumatisme axial : Atteinte vertébrale et sacro-iliaque (proche spondylarthrite Ankylosante) association avec HLA B27 moins forte que dans SPA.
Psoriasis pustuleux : Il peut apparaître d’emblée ou sur un psoriasis déjà connu, et peut être déclenché par divers médicaments. Ce n’est pas une infection. Il faut distinguer :
le psoriasis pustuleux localisé palmo-plantaire :
De pustules jaunâtres évoluant par poussées
Le handicap fonctionnel (difficultés du travail manuel et de la marche) qu’il génère est souvent important ;
Le psoriasis pustuleux généralisé (dit de von Zumbusch) : début brutal avec une altération de l’état général, une fièvre et des placards rouge vif qui se couvrent de pustules superficielles pouvant confluer en larges nappes essentiellement localisées sur le tronc, d’évolution parfois grave, pouvant mettre en jeu le pronostic vital.
L’unicité des deux formes de psoriasis pustuleux est histologique : présence d’une pustule spongiforme, multiloculaire et aseptique, ce qui la différencie des pustules d’origine infectieuse.
Au cours de l’infection par le VIH
Le psoriasis est souvent plus grave et réfractaire aux thérapeutiques conventionnelles.
Il peut prendre l’aspect d’un psoriasis classique, pustuleux ou érythrodermique et peut être difficile à distinguer d’une dermatite séborrhéique profuse.
Psoriasis de l’enfant
Le psoriasis du NRS est souvent localisé à la zone des langes (« napkin psoriasis ».
Le psoriasis de l’enfant est souvent aigu, en gouttes et peut succéder à une infection rhinopharyngée streptococcique.
Le visage est plus souvent atteint que chez l’adulte.
Diagnostic différentiel
Forme classique : Le dg se pose avec de nombreuses dermatoses érythémato-squameuses:
Pityriasis rosé de Gibert
Dermatite séborrhéique
Dermatite atopique
Formes particulières :
du psoriasis des plis : qui pose le problème des intertrigos
d’origine bactérienne ou mycosique ;
du psoriasis palmo-plantaire : qui fait partie des kératodermies palmo-plantaires de causes diverses (génétiques, acquises) ;
l’érythrodermie psoriasique : qui doit être distinguée des autres érythrodermies (toxidermies, lymphomes,eczéma)
du psoriasis pustuleux généralisé : qui pose le problème de certaines toxidermies pustuleuses (pustulose exanthématique aiguë généralisée) ;
du rhumatisme psoriasique : qui est difficile à différencier de la polyarthrite rhumatoïde et de la spondylarthrite ankylosante s’il n’est pas associé à des lésions cutanées clairement identifiées comme psoriasiques
Évolution — complications
La maladie débute le plus souvent chez l’adolescent et l’adulte jeune. Ces psoriasis de début précoce sont plus souvent familiaux, associés aux antigènes d’histocompatibilité et graves contrairement aux psoriasis débutant plus tardivement.
L’évolution est chronique et se fait par poussées entrecoupées de rémissions pendant lesquelles les lésions sont minimes. Ces rémissions sont plus fréquentes en été à cause de l’effet bénéfique des rayons ultraviolets.
Les poussées, souvent imprévisibles, sont parfois déclenchées par des facteurs psychologiques, des médicaments ou/et des infections ORL.
Les traumatismes cutanés (griffures, vaccinations, chirurgie) peuvent être le siège d’une efflorescence de lésions psoriasiques (phénomène de Koebner).
La surinfection (bactérienne rare, plus fréquente [plis] par Candida albicans) peut entretenir ou aggraver les lésions.
L’eczématisation (survenue d’un suintement, d’un prurit intense) peut être expliquée par une mauvaise tolérance à certains traitements locaux (rechercher une sensibilisation à un topique médicamenteux).
Même en dehors des formes graves (érythrodermies, rhumatisme et formes pustuleuses) le psoriasis est une maladie qui peut altérer profondément la qualité de vie lorsque les lésions sont affichantes ou gênantes pour un travail manuel.
Principes du traitement
Règles générales
Nécessité d’une bonne relation médecin-malade. Faire comprendre que les traitements actuels n’entraînent pas la guérison définitive de l’affection, mais permettent la disparition transitoire plus ou moins complète des lésions.
Prise en compte impérative dans le choix thérapeutique, non seulement de la gravité et de l’étendue des lésions mais aussi du retentissement sur la qualité de vie, du préjudice fonctionnel, esthétique, professionnel, relationnel, du retentissement psychologique de la maladie et du désir de rémission du malade.
et à long terme des traitements et introduire la notion d’un « capital thérapeutique » à gérer sur du long terme (information du patient).
Nécessité d’un soutien (ou d’une prise en charge) psychologique.
Il n’est pas utile de traiter les psoriasis très limités et/ou psychologiquement bien acceptés par les malades.
Ne pas oublier que les traitements majeurs ont des effets secondaires importants et ne doivent être utilisés que dans un faible pourcentage de cas graves.
Traitements locaux : Ils sont surtout représentés par les dermocorticoïdes, les analogues de la vitamine D3 ou leur association.
Dermocorticoïdes
Ils sont surtout utilisés en pommade (lésions sèches). Les crèmes sont réservées aux plis et les lotions au cuir chevelu. Leurs effets secondaires sont nombreux et il est conseillé d’effectuer des traitements de durée limitée et de contrôler les quantités utilisées (nombre de tubes).
Règles d’utilisation « Prescription et surveillance d’un traitement par dermocorticoïdes » .
Analogues de la vitamine D : Ils comprennent :
le calcipotriol (Daivonex) ;
le tacalcitol (Apsor) ;
le calcitriol (Silkis).
La conduite du traitement recommande :
2 applications par jour (calcipotriol et calcitriol), 1 application par jour (tacalcitol) ;
association possible avec les dermocorticoïdes
ne pas dépasser 100 g de topique appliqué par semaine.
Activité globalement comparable, mais plus lente.
Pas d’effet secondaire atrophiant ;
Irritation cutanée surtout sur le visage et dans les plis.
Une association dermocorticoïde et calcipotriol (Daivobet) permet une efficacité supérieure à 1 application par jour. Elle ne doit pas dépasser 4 semaines.
Autres traitements topiques:
Bains et émollients : sont utiles pour décaper les lésions et soulager le prurit ; l’huile de cade est moins employée.
Acide salicylique : est une molécule dont l’effet kératolytique peut être utile, utilisé dans un excipient gras (vaseline), Il ne faut pas dépasser la concentration de 10 % (20 % en cas d’utilisation très limitée [paumes, plantes]).
Tazarotène (Zorac): c’est un rétinoïde topique dont l’utilisation est réservée à des psoriasis très limités (< à 10 % de la surface corporelle).Un effet irritant peut être observé. Il est contre-indiqué en cas de grossesse.
Photothérapie
Traitements généraux: Rétinoïdes Acitrétine (Soriatane), Méthotrexate Ciclosporine (Néoral).
Les traitements dits « biothérapies » sont à visée anti-TNF (étanercept [Enbrel] ; infliximab [Remicade] ; adalimumab [Humira]) ou à visée lymphocytaire T par inhibition de la liaison LFA1-ICAM1 (efalizumab [Raptiva]). Leur indication est réservée aux échecs ou aux contre-indications des traitements systémiques précédents et leur emploi est contingenté.
INTRODUCTION :
C’est une dermatose érythémato-squameuse chronique fréquente.
Localisations très caractéristiques : coudes, genoux, région lombosacrée, cuir chevelu, ongles.
Formes graves : érythrodermie, rhumatisme psoriasique, psoriasis pustuleux.
Le but du traitement est symptomatique : soulager le patient et ramener la dermatose à un niveau lésionnel acceptable au long cours.
Le traitement est le plus souvent uniquement local.
La photothérapie est très efficace dans les formes étendues de psoriasis.
Les traitements généraux, utilisés exceptionnellement, doivent faire l’objet d’une surveillance particulière.
La prescription d’acitrétine chez la femme nécessite l’adhésion à des règles strictes de contraception.
PHYSIOPATHOLOGIE : Le psoriasis est caractérisé par :
Un trouble de l’homéostasie épidermique
Une hyperprolifération et troubles de la différenciation kératinocytaire ;
Des phénomènes inflammatoires dermo-épidermiques complexes.
MÉCANISMES LÉSIONNELS :
Le renouvellement accéléré de l’épiderme peut être induit par des facteurs de prolifération extrakératinocytaires ou peut résulter d’anomalies intrinsèques du kératinocyte.
Facteurs extrakératinocytaires : Ils pourraient être produits par les polynucléaires neutrophiles (qui migrent dans la couche cornée et participent aux signes histologiques du psoriasis et sécréteraient des protéases), ou par les lymphocytes CD4 qui après activation par des antigènes classiques ou des superantigènes activés produiraient diverses cytokines stimulant le turn over des kératinocytes.
Facteurs intrakératinocytaires : On constate une augmentation de l’expression de différents récepteurs à l’epidermal growth factor (EGF), diverses anomalies des molécules d’adhésion, une perturbation de divers facteurs de croissance et de différentiation des kératinocytes (TGF alpha, IL6) et diverses anomalies des gènes impliqués dans la réponse à la vitamine D et à la vitamine A.
FACTEURS ÉTIOLOGIQUES
Facteurs d’environnement : (stress, climat, infection, traumatisme. . .) permettraient l’expression du psoriasis chez des sujets génétiquement prédisposés.
Prédisposition génétique : étayée par la survenue de cas familiaux (30 % des cas) et la survenue fréquente de la dermatose chez les jumeaux monozygotes.
Lorsque l’affection débute dans l’enfance, elle est fréquemment liée aux antigènes d’histocompatibilité, en particulier HLA Cw6 et DR7.
Facteurs infectieux : ils sont mis en évidence par le début de certains psoriasis de l’enfant à la suite d’épisodes infectieux rhinopharyngés, ces derniers pouvant également aggraver des psoriasis déjà connus.
Médicaments : certains médicaments peuvent induire ou aggraver le psoriasis, en particulier les sels de lithium, les bêtabloqueurs, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, l’interféron alpha, les antipaludéens de synthèse.
Facteurs psychologiques : Le rôle des chocs émotifs et des traumatismes affectifs dans le déclenchement de la maladie ou la survenue des poussées est classique. Les stress psychologiques agiraient par l’intermédiaire d’une sécrétion accrue de neuromédiateurs et d’hormones surrénaliennes.
Facteurs de gravité : L’alcool et le tabac sont des facteurs de gravité et de résistance thérapeutique.
Diagnostic
Forme commune de psoriasis
Lésion élémentaire :
Il s’agit d’une tache érythémato-squameuse bien limitée, arrondie, ovalaire ou polycyclique.
La couche squameuse superficielle blanchâtre peut être très épaisse ou au contraire partiellement décapée par le traitement laissant apparaître l’érythème sous-jacent.
Le plus souvent, ces éléments sont multiples et symétriques, parfois diffus.
La taille des lésions est variable : psoriasis en points, en gouttes, nummulaires (éléments arrondis de 1 à plusieurs centimètres de diamètre), ou en plaques.
Grattage méthodique de Brock : 4 élements cliniques de Dg :
Effritement (détachement en poussière)
Squames abondantes et variables
Dernière pellicule décollable
Signe Auspitz : signe de la rosée sanglante (sang qui traduit la mise à nue des papilles dermiques.
L’examen anatomopathologique : rarement utile ; lorsqu’il est réalisé, il montre :
Une hyperkératose avec parakératose et une acanthose de l’épiderme liée à une prolifération excessive des kératinocytes.
L’épiderme est le siège de microabcès à PNN (microabcès de Munro-Sabouraud).
Dans le derme existe un infiltrat à lymphocytes T-CD4 et un grand développement capillaire avec allongement des papilles dermiques.
Localisations habituelles : très caractéristiques de l’affection, sont surtout les zones exposées aux frottements:
coudes (et bord cubital de l’avant-bras)
genoux, jambes ;
région lombosacrée
cuir chevelu
ongles.
Le prurit est présent lors des poussées dans 30 à 60 % des cas.
Le psoriasis régresse sans laisser de cicatrice.
À noter
Dans les psoriasis habituels, l’état général n’est pas altéré.
Le psoriasis n’est pas contagieux
Formes cliniques
Topographiques
Psoriasis du cuir chevelu : Classiquement non alopéciant, il peut réaliser des plaques circonscrites, de taille variable, arrondies, bien limitées, couvertes de larges squames traversées par les cheveux ou bien former une véritable carapace recouvrant la totalité du cuir chevelu.
La localisation occipitale est fréquente.
Psoriasis unguéal
Il peut prendre l’aspect de dépressions ponctuées cupuliformes (ongles en « dé à coudre ») ou réaliser une onycholyse avec décollement distal et zone proximale de couleur cuivrée.
On peut aussi avoir une hyperkératose sous-unguéale, une paronychie, une perte de transparence de l’ongle et des zones leuconychiques.
Autres localisations plus rares
le psoriasis inversé,
le psoriasis palmo-plantaire,
le psoriasis du gland,
le psoriasis du visage,
Formes graves : Psoriasis érythrodermique.
Il s’agit d’un psoriasis généralisé à plus de 90 % des téguments, dont les lésions sont le siège d’une desquamation abondante.
L’érythrodermie peut être provoquée par des traitements généraux (corticothérapie).
Elle peut se compliquer de surinfections, de troubles de la thermorégulation et d’anomalies hydroélectrolytiques et doit entraîner l’hospitalisation du malade.
Formes cliniques articulaires du psoriasis
Oligo- ou Monoarthrite: ++++ Atteinte MCP, IPP, doigts ou orteils boudinés > hanches, genoux
Polyarthrite; ++ Atteinte des IPD Peu destructrice Sérologie rhumatoïde Négative.
Rhumatisme axial : Atteinte vertébrale et sacro-iliaque (proche spondylarthrite Ankylosante) association avec HLA B27 moins forte que dans SPA.
Psoriasis pustuleux : Il peut apparaître d’emblée ou sur un psoriasis déjà connu, et peut être déclenché par divers médicaments. Ce n’est pas une infection. Il faut distinguer :
le psoriasis pustuleux localisé palmo-plantaire :
De pustules jaunâtres évoluant par poussées
Le handicap fonctionnel (difficultés du travail manuel et de la marche) qu’il génère est souvent important ;
Le psoriasis pustuleux généralisé (dit de von Zumbusch) : début brutal avec une altération de l’état général, une fièvre et des placards rouge vif qui se couvrent de pustules superficielles pouvant confluer en larges nappes essentiellement localisées sur le tronc, d’évolution parfois grave, pouvant mettre en jeu le pronostic vital.
L’unicité des deux formes de psoriasis pustuleux est histologique : présence d’une pustule spongiforme, multiloculaire et aseptique, ce qui la différencie des pustules d’origine infectieuse.
Au cours de l’infection par le VIH
Le psoriasis est souvent plus grave et réfractaire aux thérapeutiques conventionnelles.
Il peut prendre l’aspect d’un psoriasis classique, pustuleux ou érythrodermique et peut être difficile à distinguer d’une dermatite séborrhéique profuse.
Psoriasis de l’enfant
Le psoriasis du NRS est souvent localisé à la zone des langes (« napkin psoriasis ».
Le psoriasis de l’enfant est souvent aigu, en gouttes et peut succéder à une infection rhinopharyngée streptococcique.
Le visage est plus souvent atteint que chez l’adulte.
Diagnostic différentiel
Forme classique : Le dg se pose avec de nombreuses dermatoses érythémato-squameuses:
Pityriasis rosé de Gibert
Dermatite séborrhéique
Dermatite atopique
Formes particulières :
du psoriasis des plis : qui pose le problème des intertrigos
d’origine bactérienne ou mycosique ;
du psoriasis palmo-plantaire : qui fait partie des kératodermies palmo-plantaires de causes diverses (génétiques, acquises) ;
l’érythrodermie psoriasique : qui doit être distinguée des autres érythrodermies (toxidermies, lymphomes,eczéma)
du psoriasis pustuleux généralisé : qui pose le problème de certaines toxidermies pustuleuses (pustulose exanthématique aiguë généralisée) ;
du rhumatisme psoriasique : qui est difficile à différencier de la polyarthrite rhumatoïde et de la spondylarthrite ankylosante s’il n’est pas associé à des lésions cutanées clairement identifiées comme psoriasiques
Évolution — complications
La maladie débute le plus souvent chez l’adolescent et l’adulte jeune. Ces psoriasis de début précoce sont plus souvent familiaux, associés aux antigènes d’histocompatibilité et graves contrairement aux psoriasis débutant plus tardivement.
L’évolution est chronique et se fait par poussées entrecoupées de rémissions pendant lesquelles les lésions sont minimes. Ces rémissions sont plus fréquentes en été à cause de l’effet bénéfique des rayons ultraviolets.
Les poussées, souvent imprévisibles, sont parfois déclenchées par des facteurs psychologiques, des médicaments ou/et des infections ORL.
Les traumatismes cutanés (griffures, vaccinations, chirurgie) peuvent être le siège d’une efflorescence de lésions psoriasiques (phénomène de Koebner).
La surinfection (bactérienne rare, plus fréquente [plis] par Candida albicans) peut entretenir ou aggraver les lésions.
L’eczématisation (survenue d’un suintement, d’un prurit intense) peut être expliquée par une mauvaise tolérance à certains traitements locaux (rechercher une sensibilisation à un topique médicamenteux).
Même en dehors des formes graves (érythrodermies, rhumatisme et formes pustuleuses) le psoriasis est une maladie qui peut altérer profondément la qualité de vie lorsque les lésions sont affichantes ou gênantes pour un travail manuel.
Principes du traitement
Règles générales
Nécessité d’une bonne relation médecin-malade. Faire comprendre que les traitements actuels n’entraînent pas la guérison définitive de l’affection, mais permettent la disparition transitoire plus ou moins complète des lésions.
Prise en compte impérative dans le choix thérapeutique, non seulement de la gravité et de l’étendue des lésions mais aussi du retentissement sur la qualité de vie, du préjudice fonctionnel, esthétique, professionnel, relationnel, du retentissement psychologique de la maladie et du désir de rémission du malade.
et à long terme des traitements et introduire la notion d’un « capital thérapeutique » à gérer sur du long terme (information du patient).
Nécessité d’un soutien (ou d’une prise en charge) psychologique.
Il n’est pas utile de traiter les psoriasis très limités et/ou psychologiquement bien acceptés par les malades.
Ne pas oublier que les traitements majeurs ont des effets secondaires importants et ne doivent être utilisés que dans un faible pourcentage de cas graves.
Traitements locaux : Ils sont surtout représentés par les dermocorticoïdes, les analogues de la vitamine D3 ou leur association.
Dermocorticoïdes
Ils sont surtout utilisés en pommade (lésions sèches). Les crèmes sont réservées aux plis et les lotions au cuir chevelu. Leurs effets secondaires sont nombreux et il est conseillé d’effectuer des traitements de durée limitée et de contrôler les quantités utilisées (nombre de tubes).
Règles d’utilisation « Prescription et surveillance d’un traitement par dermocorticoïdes » .
Analogues de la vitamine D : Ils comprennent :
le calcipotriol (Daivonex) ;
le tacalcitol (Apsor) ;
le calcitriol (Silkis).
La conduite du traitement recommande :
2 applications par jour (calcipotriol et calcitriol), 1 application par jour (tacalcitol) ;
association possible avec les dermocorticoïdes
ne pas dépasser 100 g de topique appliqué par semaine.
Activité globalement comparable, mais plus lente.
Pas d’effet secondaire atrophiant ;
Irritation cutanée surtout sur le visage et dans les plis.
Une association dermocorticoïde et calcipotriol (Daivobet) permet une efficacité supérieure à 1 application par jour. Elle ne doit pas dépasser 4 semaines.
Autres traitements topiques:
Bains et émollients : sont utiles pour décaper les lésions et soulager le prurit ; l’huile de cade est moins employée.
Acide salicylique : est une molécule dont l’effet kératolytique peut être utile, utilisé dans un excipient gras (vaseline), Il ne faut pas dépasser la concentration de 10 % (20 % en cas d’utilisation très limitée [paumes, plantes]).
Tazarotène (Zorac): c’est un rétinoïde topique dont l’utilisation est réservée à des psoriasis très limités (< à 10 % de la surface corporelle).Un effet irritant peut être observé. Il est contre-indiqué en cas de grossesse.
Photothérapie
Traitements généraux: Rétinoïdes Acitrétine (Soriatane), Méthotrexate Ciclosporine (Néoral).
Les traitements dits « biothérapies » sont à visée anti-TNF (étanercept [Enbrel] ; infliximab [Remicade] ; adalimumab [Humira]) ou à visée lymphocytaire T par inhibition de la liaison LFA1-ICAM1 (efalizumab [Raptiva]). Leur indication est réservée aux échecs ou aux contre-indications des traitements systémiques précédents et leur emploi est contingenté.
Suis Richard, je suis ici pour témoigner d'un grand herboriste qui a guéri ma femme d'un cancer du sein. Son nom est le Dr Imoloa. Ma femme a traversé cette douleur pendant 3 ans, j'ai presque dépensé tout ce que j'avais, jusqu'à ce que je voie des témoignages en ligne sur la façon dont le Dr Imoloa les guérit de leurs maladies, immédiatement je l'ai contacté. puis il m'a dit les choses à faire avant d'envoyer la phytothérapie. Je souhaite qu'il l'ait fait par le service de messagerie DHL, et il nous a expliqué comment appliquer ou boire le médicament pendant deux bonnes semaines. et à la plus grande surprise avant la troisième semaine supérieure, ma femme était soulagée de toutes les douleurs, croyez-moi, c'est ainsi que ma femme a été guérie du cancer du sein par ce grand homme. Il dispose également d'une puissante phytothérapie pour soigner des maladies telles que: la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, le cancer du vagin, l'épilepsie, les troubles anxieux, les maladies auto-immunes, les maux de dos, les entorses de dos, les troubles bipolaires, les tumeurs cérébrales, les maladies malignes, le bruxisme, la boulimie, les maladies du disque cervical, les maladies cardiovasculaires Maladie, néoplasmes, maladies respiratoires chroniques, troubles mentaux et comportementaux, fibrose kystique, hypertension, diabète, asthme, arthrite inflammatoire auto-immune ed. maladie rénale chronique, maladie inflammatoire des articulations, impuissance, spectre alcoolique feta, trouble dysthymique, eczéma, tuberculose, syndrome de fatigue chronique, constipation, maladie inflammatoire de l'intestin, maladie du lupus, ulcère buccal, cancer de la bouche, douleur corporelle, fièvre, hépatite ABC, syphilis, diarrhée, VIH / SIDA, maladie de Huntington, acné du dos, insuffisance rénale chronique, maladie d'Addison, douleur chronique, douleur de Crohn, fibrose kystique, fibromyalgie, maladie inflammatoire de l'intestin, maladie fongique des ongles, maladie de Lyme, maladie de Celia, lymphome, dépression majeure, maligne mélanome, manie, mélorhéostose, maladie de Ménière, mucopolysaccharidose, sclérose en plaques, dystrophie musculaire, polyarthrite rhumatoïde. Vous pouvez le joindre par e-mail via drimolaherbalmademedicine@gmail.com / whatsapp +2347081986098 Site Web / www.drimolaherbalmademedicine.wordpress.com
RépondreSupprimerMyles était un homme de 20 ans qui a été amené aux urgences par la police du campus du collège dont il avait été suspendu il y a plusieurs mois. Un professeur avait appelé et avait signalé que Myles était entré dans sa classe, l'avait accusé d'avoir pris ses frais de scolarité et avait refusé de partir. J'étais aussi choqué qu'un père. Bien que Myles ait eu beaucoup de succès scolaire à l'adolescence, son comportement était devenu de plus en plus étrange au cours de l'année écoulée. Il a arrêté de voir ses amis et ne semblait plus se soucier de son apparence ou de ses activités sociales. Il a commencé à porter les mêmes vêtements chaque jour et se baignait rarement. Il vivait avec plusieurs membres de sa famille mais parlait rarement à aucun d'entre eux. Lorsqu'il leur a parlé, il a dit qu'il avait trouvé des indices selon lesquels son université n'était qu'une façade pour une opération du crime organisé. Il avait été suspendu de l'université parce qu'il avait manqué de nombreux cours. Sa sœur a dit qu'elle l'avait souvent vu marmonner doucement pour lui-même et qu'il semblait parfois parler à des gens qui n'étaient pas là. Il sortait de sa chambre et demandait à sa famille de se taire même quand ils ne faisaient pas de bruit.Je ne pouvais pas supporter la honte de la maladie de mon fils alors j'ai décidé de consulter certains de mes amis africains au travail, puis Tasha m'a présenté au Dr Itua qui utilise ses plantes médicinales pour soigner son cancer du VIH et de la prostate après la consommation de plantes médicinales. Je passe une commande pour mon fils et il la remet à mon bureau de poste, puis je la récupère et je l'utilise pendant trois semaines. Le traitement de mon fils a été terminé et il va maintenant bien et se comporte normalement comme un être humain est censé le faire. est complètement guéri. Je vous dis honnêtement que cet homme est un grand homme, je lui fais tellement confiance en phytothérapie que je partage cela pour montrer ma gratitude et aussi pour faire savoir aux malades qu'il y a de l'espoir avec le Dr Itua. Herbal Center.Dr Itua Contact Email.drituaherbalcenter@gmail.com/Whatsapp+2348149277967. Il guérit, l'herpès, la prostate, le cancer du sein, le cancer du cerveau, les accidents vasculaires cérébraux, le cancer de l'endomètre, les maladies cérébrovasculaires Hépatite, le glaucome, les cataractes, la dégénérescence maculaire, les maladies cardiovasculaires, les maladies pulmonaires, l'élargissement de la prostate, la maladie d'Alzheimer, la démence, la maladie de tachyse, la maladie d'Alzheimer, la démence Cancer du poumon, leucémie, lymphome, cancer du poumon, mésothéliome amiante, cancer de l'utérus du col de l'ovaire, cancer de la peau, tumeur cérébrale, VPH TYPE 1 TYPE 2 TYPE 3 ET TYPE 4. TYPE 5. VIH, arthrite, fibromyalgie, toxicité fluoroquinolone, cancer du col de l'utérus, colo -Cancer rectal, cancer du sang, SYPHILIS, diabète, foie / rein inflammatoire, épilepsie.
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