FRACTURES DIAPHYSAIRE DE L’AVANT BRAS
FRACTURES DIAPHYSAIRE DE L’AVANT BRAS
Définition :
Ce sont des fractures de l’un ou des deux os de l’avant bras dont le trait siège au niveau de la membrane interosseuse c-à-d
A 2cm au dessous de la tubérosité bicipitale
Et à 4cm au dessus de l’interligne radio-carpienne.
Elle affecte le segment anti-brachiale siège de la prono-supination dont le rôle est l’adaptation de la main et la préhension.
Ces fractures relativement fréquentes doivent être étudiées de façon distincte chez l’enfant et chez l’adulte.
Particulièrement fréquente chez l’enfant ; le pronostic est dominé par :
Le choix premier du traitement orthopédique
Et le retentissement des imperfections des réductions en fonction du potentiel de croissance osseuse.
Chez l’adulte si le traitement des fractures simple non compliqué est bien codifié le nombre de lésions associant fracas osseux et lésion des parties molles sont en nette augmentation et pose un problème thérapeutique difficile.
Fractures de l’adulte :
A/ Fractures diaphysaires non compliquées des 2 os :
Fréquence : on note 1 à 2 fractures de l’adulte pour 10 fractures chez l’enfant.
Mécanismes :
Choc direct : il est le plus souvent en cause chez l’adulte et le mécanisme est difficile à préciser après un accident de circulation ou un accident de travail.
Choc indirect : rare, il s’agit d’une flexion forcée consécutive à une chute sur la paume de la main.
Dg : le dg en urgence est le plus souvent simple à établir sur :
L’impotence fonctionnelle et la déformation de l’avant bras,
Un tel tableau conduit à un bilan radiologique qui doit comporter de façon systématique un cliché des articulations du coude et du poignet.
Anapath :
Les fractures des 2 os représentent plus de 50% des cas.
Les fractures du cubitus immédiatement sous cutané sont beaucoup plus fréquente que celle du radius.
Trait :
Peut siéger à tous les niveaux mais habituellement sur le même segment,
Ils sont alors transversaux ou oblique court,
L’un des foyers est volontiers comminutif ou comporte un 3ème fragment.
Siège : 1/3 moyen plus fréquent que le 1/3 sup.
Déplacement : les 2 os sont habituellement déplacés :
L’angulation peut être identique au niveau des 2 os ou être inversé, la plus typique est l’angulation à sinus ant.
Tous les types de translation sont observer mais le fragment inf se déplace le plus souvent en arrière des fragments proximaux.
Le décalage est sous la dépendance du mécanisme.
Lésions associées : elles peuvent être : cutané, nerveuse, osseuse.
Traitement : « le traitement orthopédique n’a aucune place »
Le but : est la restitution anatomique par l’ostéosynthèse solide permettant une rééducation précoce, cette ostéosynthèse est réalisé par plaque vissé.
B/ Fractures compliquées :
Fractures complexes :
Depuis quelques années le nombre de fractures complexes de l’avant bras associant fractures comminutive avec ou sans perte de substance osseuse a des lésions cutanées, vasculaires, nerveuses sont en nette augmentation (accident de moto, accident par arme a feu).
Ces lésions vont mettre en jeu non seulement le pronostic fonctionnel mais aussi l’existence du membre.
En urgence deux gestes sont prioritaires :
Le rétablissement de la continuité des axes vasculaires.
La couverture cutanée parfaite de l’os.
La stabilisation étant assurée suivant les cas par fixateur externe ou par embrochage centromédullaire.
Les temps secondaires sont ceux de la restauration de la continuité nerveuse et de la greffe des pertes de substance osseuse, d’emblé le pronostic de ces lésions doit être réservé.
Les complications précoces :
En dehors des complications vasculaires qui sont l’apanage des fractures complexes, les suites immédiates sont dominées par le risque du syndrome de VOLKMAN
Quant aux complications nerveuses elles intéressent le plus souvent le nerf radial dans 90% des cas soit au niveau de sa branche motrice post ou sa branche ant sensitive.
Les complications secondaires :
Pseudarthrose et retard de consolidation : complication la plus fréquentes liées a plusieurs causes :
Complexité du trait de fracture
Le choix du matériel d’ostéosynthèse.
Synostose : (complication moins fréquente)
C’est l’existence d’un pont osseux dans la membrane interosseuse entre les deux os bloquant totalement la prono-supination. Parmi les facteurs en cause :
Le siège de la fracture (fr des 2 os au même siège)
La lésion de la membrane interosseuse déchirée par les déplacements osseux
La technique de réalisation du trt chirurgical : soit par passage d’une mèche trop longue ou par utilisation de vis trop grande.
Cals vicieux : de plus en plus rares.
Fractures de l’enfant :
A/ Facteurs étiologiques :
Fréquence : elles sont beaucoup plus fréquentes que chez l’adulte
Il existe 2 pics d’âge : entre 5 à 8 ans et entre 12 à 14 ans
Le sexe : prédominance masculine 1 fille pour 2 garçons
Mécanismes : - Soit chute de sa propre hauteur,
- Soit accident de sport ou de bicyclette
B/ Dg : Le dg en urgence ne pose que peu de problème il sera posé sur :
L’anamnèse évocatrice (chute ou accident de sport),
L’impotence fonctionnelle du membre sup, et
Déformation caractéristique de l’avant bras
Cette déformation est inconstante en cas de fracture peu ou pas déplacé, et dans ce cas les points douloureux précis sur le siège de la fracture et l’œdème localisé seront autan d’aide pour le dg.
« C’est en faite le bilan radiologique qui affirmera le dg et permettra d’identifier le type de fracture »
C/ Formes cliniques :
Fracture selon le déplacement :
Fractures peu ou pas déplacé :
Le type est en bois ver qui est une fracture complète sous périostée sans perte de contact entre les deux fragments
Ces fractures banales de fréquence élevée sont d’excellent pronostic.
Fractures déplacées :
Il faut opposer les fractures transversales simples à déplacement limité aux fractures à grand déplacement à 2 os dont la difficulté de réduction, l’instabilité, et le risque de cal vicieux en font toute la gravité.
Fractures selon le siège : 1/3 sup, moy, inf
D/ Complications :
Immédiates : dominé par le risque du syndrome de VOLKMAN et la fréquence de déplacement secondaire sous plâtre.
Secondaires :
Fractures itératives : elles sont dues à une insuffisance de durée d’immobilisation qui doit être au minimum de 2 mois.
Pseudarthrose : exceptionnelle chez l’enfant
Cal vicieux
Synostose : rare
E/ Traitement : il est orthopédique dans la majorité des cas
Les fractures peu ou pas déplacées : devrons être immobilisé par plâtre
Les fractures déplacées : devrons bénéficier d’une réduction manuelle par manœuvres externes et immobilisé par un BABP
La durée d’immobilisation est longue
Ce n’est que devant quelques cas qu’on est amené a les traité chirurgicalement
La synthèse pourra faire appel aux plaques vissées chez le grand enfant ou un embrochage centromédullaire le plus souvent.
Fractures de MONTEGGIA–Luxation fracture de GALLEAZZI :
Les fractures isolées du radius ou du cubitus sont exceptionnelles, ces fractures rentrent le plus souvent dans le cadre
D’une fracture du cubitus associée a une luxation de la tête radiale
Ou fracture du radius associée a une atteinte de la radio-cubitale inf.
Devant toute fracture isolée d’un ou des 2 os de l’avant bras il faudra exiger systématiquement un cliché parfaitement visible du coude et du poignet.
Fracture de MONTEGGIA : associe Une fracture le plus souvent du 1/3 sup du cubitus à une luxation de la tête radiale.
Elles sont classées selon la direction de la luxation de la tête radiale en 3 types selon BADO.
Luxation fracture de GALLEAZZI : C’est l’association d’une fracture de la diaphyse radiale et une lésion de la radio-cubitale inf.
Elle est symétrique des fractures de MONTEGGIA
Le dg sera porté sur un examen clinique attentif de la radio-cubitale inf à la recherche d’une instabilité antéro-postérieure de la tête cubitale.
La luxation étant évidente et doit être diagnostiqué radiologiquement.
Définition :
Ce sont des fractures de l’un ou des deux os de l’avant bras dont le trait siège au niveau de la membrane interosseuse c-à-d
A 2cm au dessous de la tubérosité bicipitale
Et à 4cm au dessus de l’interligne radio-carpienne.
Elle affecte le segment anti-brachiale siège de la prono-supination dont le rôle est l’adaptation de la main et la préhension.
Ces fractures relativement fréquentes doivent être étudiées de façon distincte chez l’enfant et chez l’adulte.
Particulièrement fréquente chez l’enfant ; le pronostic est dominé par :
Le choix premier du traitement orthopédique
Et le retentissement des imperfections des réductions en fonction du potentiel de croissance osseuse.
Chez l’adulte si le traitement des fractures simple non compliqué est bien codifié le nombre de lésions associant fracas osseux et lésion des parties molles sont en nette augmentation et pose un problème thérapeutique difficile.
Fractures de l’adulte :
A/ Fractures diaphysaires non compliquées des 2 os :
Fréquence : on note 1 à 2 fractures de l’adulte pour 10 fractures chez l’enfant.
Mécanismes :
Choc direct : il est le plus souvent en cause chez l’adulte et le mécanisme est difficile à préciser après un accident de circulation ou un accident de travail.
Choc indirect : rare, il s’agit d’une flexion forcée consécutive à une chute sur la paume de la main.
Dg : le dg en urgence est le plus souvent simple à établir sur :
L’impotence fonctionnelle et la déformation de l’avant bras,
Un tel tableau conduit à un bilan radiologique qui doit comporter de façon systématique un cliché des articulations du coude et du poignet.
Anapath :
Les fractures des 2 os représentent plus de 50% des cas.
Les fractures du cubitus immédiatement sous cutané sont beaucoup plus fréquente que celle du radius.
Trait :
Peut siéger à tous les niveaux mais habituellement sur le même segment,
Ils sont alors transversaux ou oblique court,
L’un des foyers est volontiers comminutif ou comporte un 3ème fragment.
Siège : 1/3 moyen plus fréquent que le 1/3 sup.
Déplacement : les 2 os sont habituellement déplacés :
L’angulation peut être identique au niveau des 2 os ou être inversé, la plus typique est l’angulation à sinus ant.
Tous les types de translation sont observer mais le fragment inf se déplace le plus souvent en arrière des fragments proximaux.
Le décalage est sous la dépendance du mécanisme.
Lésions associées : elles peuvent être : cutané, nerveuse, osseuse.
Traitement : « le traitement orthopédique n’a aucune place »
Le but : est la restitution anatomique par l’ostéosynthèse solide permettant une rééducation précoce, cette ostéosynthèse est réalisé par plaque vissé.
B/ Fractures compliquées :
Fractures complexes :
Depuis quelques années le nombre de fractures complexes de l’avant bras associant fractures comminutive avec ou sans perte de substance osseuse a des lésions cutanées, vasculaires, nerveuses sont en nette augmentation (accident de moto, accident par arme a feu).
Ces lésions vont mettre en jeu non seulement le pronostic fonctionnel mais aussi l’existence du membre.
En urgence deux gestes sont prioritaires :
Le rétablissement de la continuité des axes vasculaires.
La couverture cutanée parfaite de l’os.
La stabilisation étant assurée suivant les cas par fixateur externe ou par embrochage centromédullaire.
Les temps secondaires sont ceux de la restauration de la continuité nerveuse et de la greffe des pertes de substance osseuse, d’emblé le pronostic de ces lésions doit être réservé.
Les complications précoces :
En dehors des complications vasculaires qui sont l’apanage des fractures complexes, les suites immédiates sont dominées par le risque du syndrome de VOLKMAN
Quant aux complications nerveuses elles intéressent le plus souvent le nerf radial dans 90% des cas soit au niveau de sa branche motrice post ou sa branche ant sensitive.
Les complications secondaires :
Pseudarthrose et retard de consolidation : complication la plus fréquentes liées a plusieurs causes :
Complexité du trait de fracture
Le choix du matériel d’ostéosynthèse.
Synostose : (complication moins fréquente)
C’est l’existence d’un pont osseux dans la membrane interosseuse entre les deux os bloquant totalement la prono-supination. Parmi les facteurs en cause :
Le siège de la fracture (fr des 2 os au même siège)
La lésion de la membrane interosseuse déchirée par les déplacements osseux
La technique de réalisation du trt chirurgical : soit par passage d’une mèche trop longue ou par utilisation de vis trop grande.
Cals vicieux : de plus en plus rares.
Fractures de l’enfant :
A/ Facteurs étiologiques :
Fréquence : elles sont beaucoup plus fréquentes que chez l’adulte
Il existe 2 pics d’âge : entre 5 à 8 ans et entre 12 à 14 ans
Le sexe : prédominance masculine 1 fille pour 2 garçons
Mécanismes : - Soit chute de sa propre hauteur,
- Soit accident de sport ou de bicyclette
B/ Dg : Le dg en urgence ne pose que peu de problème il sera posé sur :
L’anamnèse évocatrice (chute ou accident de sport),
L’impotence fonctionnelle du membre sup, et
Déformation caractéristique de l’avant bras
Cette déformation est inconstante en cas de fracture peu ou pas déplacé, et dans ce cas les points douloureux précis sur le siège de la fracture et l’œdème localisé seront autan d’aide pour le dg.
« C’est en faite le bilan radiologique qui affirmera le dg et permettra d’identifier le type de fracture »
C/ Formes cliniques :
Fracture selon le déplacement :
Fractures peu ou pas déplacé :
Le type est en bois ver qui est une fracture complète sous périostée sans perte de contact entre les deux fragments
Ces fractures banales de fréquence élevée sont d’excellent pronostic.
Fractures déplacées :
Il faut opposer les fractures transversales simples à déplacement limité aux fractures à grand déplacement à 2 os dont la difficulté de réduction, l’instabilité, et le risque de cal vicieux en font toute la gravité.
Fractures selon le siège : 1/3 sup, moy, inf
D/ Complications :
Immédiates : dominé par le risque du syndrome de VOLKMAN et la fréquence de déplacement secondaire sous plâtre.
Secondaires :
Fractures itératives : elles sont dues à une insuffisance de durée d’immobilisation qui doit être au minimum de 2 mois.
Pseudarthrose : exceptionnelle chez l’enfant
Cal vicieux
Synostose : rare
E/ Traitement : il est orthopédique dans la majorité des cas
Les fractures peu ou pas déplacées : devrons être immobilisé par plâtre
Les fractures déplacées : devrons bénéficier d’une réduction manuelle par manœuvres externes et immobilisé par un BABP
La durée d’immobilisation est longue
Ce n’est que devant quelques cas qu’on est amené a les traité chirurgicalement
La synthèse pourra faire appel aux plaques vissées chez le grand enfant ou un embrochage centromédullaire le plus souvent.
Fractures de MONTEGGIA–Luxation fracture de GALLEAZZI :
Les fractures isolées du radius ou du cubitus sont exceptionnelles, ces fractures rentrent le plus souvent dans le cadre
D’une fracture du cubitus associée a une luxation de la tête radiale
Ou fracture du radius associée a une atteinte de la radio-cubitale inf.
Devant toute fracture isolée d’un ou des 2 os de l’avant bras il faudra exiger systématiquement un cliché parfaitement visible du coude et du poignet.
Fracture de MONTEGGIA : associe Une fracture le plus souvent du 1/3 sup du cubitus à une luxation de la tête radiale.
Elles sont classées selon la direction de la luxation de la tête radiale en 3 types selon BADO.
Luxation fracture de GALLEAZZI : C’est l’association d’une fracture de la diaphyse radiale et une lésion de la radio-cubitale inf.
Elle est symétrique des fractures de MONTEGGIA
Le dg sera porté sur un examen clinique attentif de la radio-cubitale inf à la recherche d’une instabilité antéro-postérieure de la tête cubitale.
La luxation étant évidente et doit être diagnostiqué radiologiquement.
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