Coxarthrose

Coxarthrose
DEFINITION - GENERALITES :

C’est une destruction du cartilage articulaire de l’articulation coxo-fémorale, associée a des réactions osseuses à type de :
Géodes     - Ostéophytes     - Ostéo-condensation
Cette destruction est soit due a une étiologie génétique, soit hormonale, soit mécanique (vice architecturale) mais pas d’étiologie infectieuse (éliminer les coxites infectieuses).
Elle peut être primitive (idiopathique) ou secondaire (étiologie).
Le Dg repose sur la clinique (interrogatoire et examen clinique) et la radiologie.
Le traitement de cette pathologie chronique, douloureuse et invalidante depend de  l’age, de l’affection causale et du retentissement fonctionnel.

ETIOPATHOGENIE : déséquilibre entre le cartilage de la hanche et les forces qui lui sont opposées.

Coxarthrose primitive « idiopathique » : 50 à 60%, surtout chez la femme obèse après la 60aine, le plus souvent bilatérale.

Coxarthrose secondaire : surtout chez le sexe masculin (sauf LCH) de plus de 30–40ans


Post-traumatiques :
Luxation de la hanche
Fracture du col fémoral
Fracture du cotyle


Dysplasie luxante : vice architecturale ; en l’absence de Dg :

LCH : 60 % des cas  → coxarthrose à l’âgé adulte

Sub-luxation de la hanche : asymptomatique à l’enfance → coxarthrose à 30 – 50ans


Maladie protrusive : la tête fémorale est enfoncée dans le cotyle chez l’enfant et dépasse la ligne inominée → coxarthrose à 30 – 50ans



Malformation acquise :

Epiphysiolyse  : décollement épiphysaire de l’extrémité sup du fémur chez l’enfant avec la plaque conjugale qui glisse en arrière.


Ostéo-chondrite primitive : nécrose du cartilage de croissance de l’extrémité sup du fémur.

Nécrose de la tête fémorale » : complication de la luxation traumatique de la hanche. (urgence thérapeutique dans les 6h).



DIAGNOSTIC

CLINIQUE :

Interrogatoire : « Motif de consultation » : Douleur de la hanche : en précisant :

Le type : Mécanique apparaissant lors d’exercices physiques « marche » réduisant son périmètre de marche → à  Quantifier en Mètre ou en Minute.

L’intensité :
D0
D1 : Douleur de temps en temps
D2 : Douleur fréquente
D3 : Douleur à la marche
D4 : Douleur au repos
D5 : Douleur la nuit


Le siège : douleur de la hanche ou douleur du genou provenant de la hanche.
Toute douleur du genou → Examen de la hanche

Irradiation : fesses, genoux, orifices herniaires (examen systrématique)

Calmée par : Le repos

N.B : rechercher les ATCD pour suspecter l’étiologie.

Examen physique :

Inspection : Malade dévétu.

En position debout :
Asymétrie du bassin,
Boiterie d’esquive à la marche ou marche en salutation (flexum de la hanche)
L’appui monopodale est difficile et douloureux du coté malade.

En position couchée :

Mensuration des 2 membres : (de l’épine iliaque antéro-sup à la malléole ext) à la recherche d’un raccourcissement du membre.

Recherche d’une Atrophie musculaire : surtout Quadriceps et moyen fessier.

Bilan articulaire : surtout Quadriceps et
Flexion (120°) – Extension ( 10°)
Abduction (30 – 40 °) – Adduction (30 – 40°)
Rotation Int (20 – 30°) – Rotation ext (20 – 30°)

« C’est l’extension et la rotation int qui sont les 1érs mouvements touchés lors de la coxarthrose, la flexion de la hanche est longtemps conservée »

Examen de l’axe vasculo-nerveux  (artériel et veineux)

Examen du rachis dorso-lombaire : systématique
Bilan radiologique : confirme le Dg

Radiographies du bassin et de la hanche concernée : face + profil ; et surtout le profil de LEQUESNE (abduction 90° - Rotation ext 90° genou en fexion)
Pincement de l’interligne articulaire (surtout en supéro-externe)
Ostéophytes
Ostéocondensation (fémorale, cotyloidienne ou bipolaire)
Géodes
Ce sont des phénomes réactionnels de réparation
   
Radiographies de recentrage : en abduction et en adduction : de face

Coxométrie de la hanche : pour mesurer les angles → voir si la mécanique est touchée ou respectée.

Point E = bord ext du trait du cotyle
Point T = Arrière fond du cotyle
Point C = Centre de la tête fémorale
V= verticale passant par C
H =  horizontale passant par T

Angle cervico-diaphysaire = 135°
Angle de la couverture de la tête fémorale (VCE) > 25°
Angle d’obliquité du toit (HTE) ≤ 10°




IRM : confirme le Dg et l’étiologie

Bilan biologique : normal et élimine une cause inflammatoire (VS et CRP normales)

TRAITEMENT :

But :
Céder la douleur
Donner une fonction normale de la hanche

Moyens thérapeutiques :

Traitement médical :

Hygiène de vie :

Lutter contre l’obésité (régime)
Diminution des exercices physiques
Port d’une canne du côté oposé

Antalgiques et anti-inflamatoires

Rééducation : Lutter contre les positions vicieuses et l’atrophie musculaire.

Chondro-protecteur : Pas très efficaces.

Traitement chirurgical :

Traitement conservateur :

Ostéotomie fémorale de valgisation, varusation ou de translation interne
Remettre les angles à la normale
Détendre la hanche
Soulager la douleur

Ostéotomie cotyloïdienne de Salter

Une butée cotyloïdienne (HTE > 10°)


Traitement radical : par « prothèse totale de la hanche » (PTH)
Tête + cotyle.

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