VARICELLE
VARICELLE
La varicelle est une éruption vésiculeuse bénigne de l’enfance, très fréquente et très contagieuse. Elle représente la primo-infection par le virus de la varicelle et du zona - herpès virus varicelle - donnant une immunité définitive.
Elle fait partie des éruptions infectieuses de l’enfance.
CLINIQUE
A- Forme typique
Après une incubation d’une quinzaine de jours, une période d’invasion brève (fébricule, malaise) succède, puis l’éruption s’installe sous forme de petites macules roses se couvrant rapidement de vésicules transparentes qui se troublent en 24 heures, s’ombiliquent en suite et se courent de croûtes.
Le prurit habituel, le plus souvent peu marqué, peut être responsable de surinfections laissant alors des cicatrices indélébiles.
Les poussées au nombre de 2 ou 3 donnent à l’éruption un aspect polymorphe : érythèmes, vésicules claires et troubles, croûtes et pigmentations. L’éruption commence d’abord au tronc puis s’étend, touchant même le cuir chevelu.
L’atteinte muqueuse est surtout buccale (vésicules et érosions) et peut concerner aussi les conjonctivites et les muqueuses ano-génitale.
L’éruption guérit en une quinzaine de jours, habituellement sans laisser de cicatrices; le malade est contagieux jusqu’à la dernière croûte.
L’immunité est habituellement définitive.
B- Formes cliniques
Varicelle néo-natale = exceptionnelle;
Varicelle de l’adulte = volontiers profuse et compliquée (pneumonie)
Varicelle chez l’immunodéprimé = elle est grave et les vésicules sont hémorragiques et nécrotiques ; une participation viscérale aggrave le pronostic;
Varicelle avec manifestations neurologiques;
Pneumonie varicelleuse = le plus souvent d’évolution favorable sauf chez l’immunodéprimé.
DIAGNOSTIC :
Clinique et s’aide rarement du cytodiagnostic, de l’immunofluorescence ou de la culture. Il peut se poser au début avec un prurigo strophulus ou un zona généralisé.
TRAITEMENT
Habituellement, les antiseptiques et les antiprurigineux (antihistaminiques et talc) suffisent.
L’éviction scolaire est de 15 jours.
Les formes graves de l’immunodéprimé bénéficient de l’aciclovir intraveineux.
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