LES PESTICIDES
LES PESTICIDES
Définition : Un pesticide est une substance émise dans une culture pour lutter contre des organismes nuisibles et qui rassemble les insecticides, les fongicides , les herbicides, les parasiticides.
Conception d'un pesticide
Matière active (l'effet toxique) :
une structure active (pouvoir pesticide)
des fonctions chimiques (solubilité dans l'eau)
une partie support (solubilité dans l'huile)
Diluant solide (argile ou talc) ou un liquide (solvant, huiles végétales)
Des adjuvants
Risques et dangers pour la santé humaine
Les intoxications aiguës : Après quelques heures à quelques jours de l’exposition
Les dérivés organochlorés : rare, ingestion volontaire (suicide) ou accidentelle.
D'abord des troubles digestifs (vomissement, diarrhée)
Suivi par des troubles neurologiques (maux de tête, vertige) accompagné d'une grande fatigue.
Puis convulsions et parfois perte de conscience.
Sous traitement : évolution vers une guérison sans séquelles
Les dérivés organophosphorés et carbamates : en inhibant la cholinestérase, induisent une accumulation d'acétylcholine dans l'organisme débouchant sur une hyperactivité du système nerveux et à une crise cholinergique.
Troubles digestifs : hypersécrétion salivaire, nausée, vomissement, crampes abdominales, diarrhée profuse.
Troubles respiratoires : hypersécrétion bronchique, toux et essoufflement.
Troubles cardiaques : tachycardie avec hypertension puis hypotension.
Troubles neuromusculaires : contractions fréquentes et rapides de tous les muscles, mouvements involontaires, crampes puis paralysie musculaire générale.
La mort : survient rapidement par asphyxie ou arrêt cardiaque.
Antidote spécifique : sulfate d'atropine.
Les produits rodenticides : à base d'anticoagulants
Chez l'adulte : n'entraînent pas de troubles de la coagulation, ni d'hémorragie sauf dans un but suicidaire.
Chez l'enfant,
Hypoprothrombinémie entraînant des hémorragies internes
Les symptômes apparaissent après quelques jours pour une dose élevée, après quelques semaines pour des prises répétées : sang dans les urines, saignement de nez, hémorragie gingivale, sang dans les selles, anémie, faiblesse.
La mort peut survenir dans les 5 à 7 jours qui suivent.
Les intoxications chroniques
Atteintes dermatologiques :
Rougeurs, démangeaisons avec possibilité d'ulcération ou de fissuration et urticaire surtout des parties découvertes du corps (bras, visage).
Les roténones : lésions sévères au niveau des régions génitales.
Atteintes neurologiques :
Les organochlorés : fatigabilité musculaire, une baisse de la sensibilité tactile.
Les organophosphorés : entraînent à long terme céphalées, anxiété, irritabilité, dépression et insomnie, avec parfois à des troubles hallucinatoires.
Les dérivés mercuriels ou arsenicaux : paralysie.
Troubles du système hématopoïétique : les organochlorés : diminution du taux de globules rouges et de globules blancs, avec risque de leucémie.
Atteintes du système cardiovasculaire : les organochlorés entrainent palpitation et perturbation du rythme cardiaque.
Atteintes du système respiratoire : bronchites, rhinites et pharyngites.
Atteintes des fonctions sexuelles : infertilité (nématicide), délétion de la spermatogenèse avec atteinte de l'embryon (anomalies génitales, cancers et de délétion de la spermatogenèse chez le futur adulte).
Risques fœtaux :
Action tératogène (DDT, malathion et phtalimides)
Accouchements prématurés ou des avortements,
Malformations de l'appareil génital du garçon.
Eviter tout contact avec des pesticides entre le 23e et le 40e j de grossesse, mais certains produits ont une longue ½ vie (lindane, DDT)
Maladies neurodégénératives : maladie de Parkinson.
Cancers : prostate, testicules, cerveau (gliomes )
IV) Méthodes de protection de personnes manipulant des pesticides
A) Education du personnel: Les chimistes des laboratoires, Travailleurs dans les usines de production et de formulation et L’épandage
Ventilation :
Vêtements protecteurs
Utiliser les méthodes d’épandages qui provoquent la plus faible exposition possible
Hygiène corporelle
Décontamination correcte de l’équipement ayant servi à l’épandage
Stockage des récipients dans des locaux ou il n’ya pas de danger de contamination du personnel et d’aliments
B) Étiquetage
Chaque produit est assorti à une homologation pour un ou plusieurs usages spécifiques qui doivent être spécifiés sur l'étiquette.
La classe de danger doit également figurer sur l'étiquette, représentée par un logo international.
C) Prévention
Utiliser des pesticides sélectivement toxiques pour les insectes et peu toxiques pour les mammifères .
Examen de pré- emploi
Evaluation de l’intensité de l’exposition par le dosage de l’activité cholinestérasique du sérum
Dépistage précoce des effets toxiques : par EFR,EEG,EMG
Définition : Un pesticide est une substance émise dans une culture pour lutter contre des organismes nuisibles et qui rassemble les insecticides, les fongicides , les herbicides, les parasiticides.
Conception d'un pesticide
Matière active (l'effet toxique) :
une structure active (pouvoir pesticide)
des fonctions chimiques (solubilité dans l'eau)
une partie support (solubilité dans l'huile)
Diluant solide (argile ou talc) ou un liquide (solvant, huiles végétales)
Des adjuvants
Risques et dangers pour la santé humaine
Les intoxications aiguës : Après quelques heures à quelques jours de l’exposition
Les dérivés organochlorés : rare, ingestion volontaire (suicide) ou accidentelle.
D'abord des troubles digestifs (vomissement, diarrhée)
Suivi par des troubles neurologiques (maux de tête, vertige) accompagné d'une grande fatigue.
Puis convulsions et parfois perte de conscience.
Sous traitement : évolution vers une guérison sans séquelles
Les dérivés organophosphorés et carbamates : en inhibant la cholinestérase, induisent une accumulation d'acétylcholine dans l'organisme débouchant sur une hyperactivité du système nerveux et à une crise cholinergique.
Troubles digestifs : hypersécrétion salivaire, nausée, vomissement, crampes abdominales, diarrhée profuse.
Troubles respiratoires : hypersécrétion bronchique, toux et essoufflement.
Troubles cardiaques : tachycardie avec hypertension puis hypotension.
Troubles neuromusculaires : contractions fréquentes et rapides de tous les muscles, mouvements involontaires, crampes puis paralysie musculaire générale.
La mort : survient rapidement par asphyxie ou arrêt cardiaque.
Antidote spécifique : sulfate d'atropine.
Les produits rodenticides : à base d'anticoagulants
Chez l'adulte : n'entraînent pas de troubles de la coagulation, ni d'hémorragie sauf dans un but suicidaire.
Chez l'enfant,
Hypoprothrombinémie entraînant des hémorragies internes
Les symptômes apparaissent après quelques jours pour une dose élevée, après quelques semaines pour des prises répétées : sang dans les urines, saignement de nez, hémorragie gingivale, sang dans les selles, anémie, faiblesse.
La mort peut survenir dans les 5 à 7 jours qui suivent.
Les intoxications chroniques
Atteintes dermatologiques :
Rougeurs, démangeaisons avec possibilité d'ulcération ou de fissuration et urticaire surtout des parties découvertes du corps (bras, visage).
Les roténones : lésions sévères au niveau des régions génitales.
Atteintes neurologiques :
Les organochlorés : fatigabilité musculaire, une baisse de la sensibilité tactile.
Les organophosphorés : entraînent à long terme céphalées, anxiété, irritabilité, dépression et insomnie, avec parfois à des troubles hallucinatoires.
Les dérivés mercuriels ou arsenicaux : paralysie.
Troubles du système hématopoïétique : les organochlorés : diminution du taux de globules rouges et de globules blancs, avec risque de leucémie.
Atteintes du système cardiovasculaire : les organochlorés entrainent palpitation et perturbation du rythme cardiaque.
Atteintes du système respiratoire : bronchites, rhinites et pharyngites.
Atteintes des fonctions sexuelles : infertilité (nématicide), délétion de la spermatogenèse avec atteinte de l'embryon (anomalies génitales, cancers et de délétion de la spermatogenèse chez le futur adulte).
Risques fœtaux :
Action tératogène (DDT, malathion et phtalimides)
Accouchements prématurés ou des avortements,
Malformations de l'appareil génital du garçon.
Eviter tout contact avec des pesticides entre le 23e et le 40e j de grossesse, mais certains produits ont une longue ½ vie (lindane, DDT)
Maladies neurodégénératives : maladie de Parkinson.
Cancers : prostate, testicules, cerveau (gliomes )
IV) Méthodes de protection de personnes manipulant des pesticides
A) Education du personnel: Les chimistes des laboratoires, Travailleurs dans les usines de production et de formulation et L’épandage
Ventilation :
Vêtements protecteurs
Utiliser les méthodes d’épandages qui provoquent la plus faible exposition possible
Hygiène corporelle
Décontamination correcte de l’équipement ayant servi à l’épandage
Stockage des récipients dans des locaux ou il n’ya pas de danger de contamination du personnel et d’aliments
B) Étiquetage
Chaque produit est assorti à une homologation pour un ou plusieurs usages spécifiques qui doivent être spécifiés sur l'étiquette.
La classe de danger doit également figurer sur l'étiquette, représentée par un logo international.
C) Prévention
Utiliser des pesticides sélectivement toxiques pour les insectes et peu toxiques pour les mammifères .
Examen de pré- emploi
Evaluation de l’intensité de l’exposition par le dosage de l’activité cholinestérasique du sérum
Dépistage précoce des effets toxiques : par EFR,EEG,EMG