URTICAIRE
URTICAIRE
DEFINITION
L’urticaire est une réaction cutanée et muqueuse caractérisée par des papules œdémateuses et prurigineuses.
Les étiologies de ce syndrome commun et banal sont très nombreuses, et toutes concourent à la libération de l’histamine, principal médiateur de l’urticaire.
CLINIQUE
Il s’agit de papules isolées ou de plaques saillantes, roses, prurigineuses, dont les grands éléments ont parfois
un centre affaisse et opalin. Les lésions sont fugaces, persistent quelques minutes ou HEURES puis disparaissent.
Elles sont nombreuses et réparties n’importe où sur le corps récidivent pendant quelques jours (formes aigues) ou quelques semaines ou mois (formes chroniques a partir de six semaines).
L’oedème de Quincke est une urticaire sous-cutanée, profonde, touchant l’hypoderme sous forme de tuméfactions fermes et prurigineuses de quelques centimètres de diamètre, et les muqueuses (lèvres,..,).
L’atteinte glottique crée un risque asphyxique si un traitement d’urgence n’est pas institué.
DIAGNOSTIC
Habituellement, il ne pose aucun problème. Rarement, il y a hésitation avec un eczéma aigu (paupières et organes génitaux), un érythème polymorphe (cocardes +++), une pemphigoïde de la grossesse.
La recherche d’une étiologie est la démarche capitale du diagnostic si une urticaire aigué est assez facilement rattachée à une cause, surtout médicamenteuse ou alimentaire, l’urticaire chronique pose plus de problème, et l’enquête doit être patiente et approfondie.
La démarche doit être méthodique, et s’appuie sur un interrogatoire minutieux (médicaments, aliments), des tests simples (urticaires physiques) et un bilan minimum avant de s’engager dans des investigations approfondies qui sont coûteuses et le plus souvent non concluantes.
1- Urticaire physique
a- Dermographisme : c’est une urticaire apparaissant sur l’endroit de la friction ou du grattage. Cette réaction est soit isolée soit associée à une urticaire banale.
b- Urticaire retardée à la pression: eue apparaît après quelques heures sur une région qui a subi une pression forte et prolongée (plantes des pieds, fesse...).
c- Urticaire cholinergique ou a la chaleur: assez fréquente, elle survient après une émotion, un effort ou la chaleur sous forme d’une éruption de petites papules du tronc.
d- Urticaire solaire, au froid, à l’eau, vibratoire : sont vraiment rares.
2- Urticaires médicamenteuses
Elles sont fréquentes : pénicillines, aspirine et anti-inflammatoires non stéroïdiens, sulfamides, enzymes, etc.
3- Urticaires alimentaires
Elles sont fréquentes, trop invoquées mais difficilement prouvées.
Oeufs, poissons et crustacés, chocolat, fraises, fromages, conserves (colorants, conservateurs et autres additifs).
4- Urticaires infectieuses
Elles peuvent être d’origine virale (hépatite virale, mononucléose infectieuse), bactérienne (foyers infectieux dentaires, génito. urinaire), parasitaire (parasitose digestive : ascaridiose, ankylostomiase, giardiase, amibiase) ou MYCOSIQUE (candidose).
5- Urticaires par pneumallergenes
Elles surviennent surtout sur un terrain atopique : pollens, plumes et poils d’animaux, poussières de maison.
6- Urticaires systémiques
Au cours des connectivites (lupus érythémateux systémique, polyarthrite juvénile,..), hémopathies, hyperthyroïdie...
7- Urticaires idiopathiques
Non rattachées à une cause, elles sont les plus fréquentes. Un facteur psychologique peut jouer un rôle dans son déclenchement ou sa pérennisation.
TRAITEMENT : Il est étiologique, suppression d’une cause infectieuse, alimentaire médicamenteuses quand c’est possible, et symptomatique, reposent sur :
1. Les antihistaminiques anti-H1 comme l’hydroxyzine, la dexchlorphéniramine, la buclizine qui sont tous sédatifs.
Des produits plus récents (méquitazine, loratadine, cétirizine, mizolastine..) n’ont pas cet effet sédatif.
Il n’est pas utile d’associer plusieurs antihistaminiques La doxépine, anti-H 1, anticholinergique et antidépresseur peut être prescrite dans les urticaires classiques très prurigineuses.
2. Les corticoïdes injectables sont réservés pour l’oedème des voies aériennes supérieures dans le cadre de l’urgence.
DEFINITION
L’urticaire est une réaction cutanée et muqueuse caractérisée par des papules œdémateuses et prurigineuses.
Les étiologies de ce syndrome commun et banal sont très nombreuses, et toutes concourent à la libération de l’histamine, principal médiateur de l’urticaire.
CLINIQUE
Il s’agit de papules isolées ou de plaques saillantes, roses, prurigineuses, dont les grands éléments ont parfois
un centre affaisse et opalin. Les lésions sont fugaces, persistent quelques minutes ou HEURES puis disparaissent.
Elles sont nombreuses et réparties n’importe où sur le corps récidivent pendant quelques jours (formes aigues) ou quelques semaines ou mois (formes chroniques a partir de six semaines).
L’oedème de Quincke est une urticaire sous-cutanée, profonde, touchant l’hypoderme sous forme de tuméfactions fermes et prurigineuses de quelques centimètres de diamètre, et les muqueuses (lèvres,..,).
L’atteinte glottique crée un risque asphyxique si un traitement d’urgence n’est pas institué.
DIAGNOSTIC
Habituellement, il ne pose aucun problème. Rarement, il y a hésitation avec un eczéma aigu (paupières et organes génitaux), un érythème polymorphe (cocardes +++), une pemphigoïde de la grossesse.
La recherche d’une étiologie est la démarche capitale du diagnostic si une urticaire aigué est assez facilement rattachée à une cause, surtout médicamenteuse ou alimentaire, l’urticaire chronique pose plus de problème, et l’enquête doit être patiente et approfondie.
La démarche doit être méthodique, et s’appuie sur un interrogatoire minutieux (médicaments, aliments), des tests simples (urticaires physiques) et un bilan minimum avant de s’engager dans des investigations approfondies qui sont coûteuses et le plus souvent non concluantes.
1- Urticaire physique
a- Dermographisme : c’est une urticaire apparaissant sur l’endroit de la friction ou du grattage. Cette réaction est soit isolée soit associée à une urticaire banale.
b- Urticaire retardée à la pression: eue apparaît après quelques heures sur une région qui a subi une pression forte et prolongée (plantes des pieds, fesse...).
c- Urticaire cholinergique ou a la chaleur: assez fréquente, elle survient après une émotion, un effort ou la chaleur sous forme d’une éruption de petites papules du tronc.
d- Urticaire solaire, au froid, à l’eau, vibratoire : sont vraiment rares.
2- Urticaires médicamenteuses
Elles sont fréquentes : pénicillines, aspirine et anti-inflammatoires non stéroïdiens, sulfamides, enzymes, etc.
3- Urticaires alimentaires
Elles sont fréquentes, trop invoquées mais difficilement prouvées.
Oeufs, poissons et crustacés, chocolat, fraises, fromages, conserves (colorants, conservateurs et autres additifs).
4- Urticaires infectieuses
Elles peuvent être d’origine virale (hépatite virale, mononucléose infectieuse), bactérienne (foyers infectieux dentaires, génito. urinaire), parasitaire (parasitose digestive : ascaridiose, ankylostomiase, giardiase, amibiase) ou MYCOSIQUE (candidose).
5- Urticaires par pneumallergenes
Elles surviennent surtout sur un terrain atopique : pollens, plumes et poils d’animaux, poussières de maison.
6- Urticaires systémiques
Au cours des connectivites (lupus érythémateux systémique, polyarthrite juvénile,..), hémopathies, hyperthyroïdie...
7- Urticaires idiopathiques
Non rattachées à une cause, elles sont les plus fréquentes. Un facteur psychologique peut jouer un rôle dans son déclenchement ou sa pérennisation.
TRAITEMENT : Il est étiologique, suppression d’une cause infectieuse, alimentaire médicamenteuses quand c’est possible, et symptomatique, reposent sur :
1. Les antihistaminiques anti-H1 comme l’hydroxyzine, la dexchlorphéniramine, la buclizine qui sont tous sédatifs.
Des produits plus récents (méquitazine, loratadine, cétirizine, mizolastine..) n’ont pas cet effet sédatif.
Il n’est pas utile d’associer plusieurs antihistaminiques La doxépine, anti-H 1, anticholinergique et antidépresseur peut être prescrite dans les urticaires classiques très prurigineuses.
2. Les corticoïdes injectables sont réservés pour l’oedème des voies aériennes supérieures dans le cadre de l’urgence.
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