INFECTIONS NOSOCOMIALES

INFECTIONS NOSOCOMIALES
DEFINITION
On appelle infection nosocomiale ou infection hospitalière toute maladie contractée à l'hôpital, due à des micro-organismes cliniquement et/ou microbiologiquement reconnaissables.
Qui affectent :
Soit le malade, du fait de son admission à l'hôpital ou des soins qu'il a reçu en tant que patient hospitalisé ou en traitement ambulatoire,
Soit le personnel hospitalier du fait de son activité,

que les symptômes de la maladie apparaissent ou non pendant que l'intéressé se trouve à l'hôpital .
Une infection est dite nosocomiale si elle n'était ni en incubation, ni présente à l'admission du malade. Ce critère est applicable à toute infection (angine, grippe .).
En cas de doute, pour différencier une infection communautaire d'une infection nosocomiale, un délai de 48 à 72 heures est retenu entre l'admission et le début de l'infection.
Pour les infections de la plaie opératoire, on accepte comme nosocomiales les infections survenues dans les trente jours suivant l'intervention,
ou s'il y a mise en place d'une prothèse ou d'un implant, l'année qui suit l'intervention.

Ampleur du problème

Les infections nosocomiales augmentent la morbidité et la mortalité.
les soins sont plus importants, le traitement devient plus lourd, le patient est parfois mis en isolement. majorent l'angoisse du patient et de ses proches.
La charge de travail du personnel s'en trouve augmentée.
Les infections nosocomiales les plus souvent associées au décès sont les bactériémies et les pneumopathies.
Les infections à bactéries multi-résistantes (BMR) font peser une charge financière de plus en plus lourde sur le budget des hôpitaux.
La prescription d'antibiotiques à large spectre souvent très onéreux ;
Les durées de traitement sont allongées.
insuffisance ou échec thérapeutique.

MODES DE TRANSMISSION   

voie endogène

Le malade s'infecte avec ses propres germes à la faveur d'un acte invasif (porte d'entrée) et/ou en raison d'une fragilité particulière.

voie exogène il peut alors s'agir :

  d'infections croisées, transmises d'un malade à l'autre par les mains ou les instruments de travail du personnel médical ou paramédical ;
  d'infections provoquées par les germes du personnel porteur ;
  d'infections liées à la contamination de l'environnement hospitalier : eau (ex : légionellose), air, matériel, alimentation .
PRINCIPALES CAUSES DES INFECTIONS HOSPITALIERES

1. Sensibilité des malades
Infection se produit si l'équilibre est rompu entre la résistance de l'hôte et le nombre ou la virulence des germes
On parle de :

Hypersensibilité inhérente :
âges extrêmes : nouveaux-nés, vieillard, prématurés
états extrêmes de poids : obèses – dénutris
maladies générales : diabète -  leucémie
Hypersensibilité acquise :
traitement chirurgical étendu : chir. cardiaque CEC
stéroïdes (glucocorticoïdes)
immunodépresseurs
 radiothérapie

2. Agression thérapeutique et diagnostique - aujourd'hui la cause principale
diagnostique : cathéter sous-clavier, angiographie sélective ...
thérapeutique : chirurgie plus étendue, prothèses : hanche/genou

3. Nombre de personnes pour le même malade :
Médecin - assistant – stagiaire
Infirmière -  Kinésithérapeute
Technicien de laboratoire
 Assistante sociale

4. Déplacement du malade dans l'Hôpital
Médecine interne --> Chirurgie --> Quartier opératoire --> Soins intensifs --> Chirurgie --> Médecine interne

5. Manque de formation du personnel

6. Inadaptation de la conception architecturale
ex : circuits de matériel, climatisation, vestiaires

7. Inadaptation de l'équipement sanitaire ex : lavabo

GERMES EN CAUSE

Les bactéries les plus souvent en cause sont par ordre décroissant :
Eschérichia Coli ;  Staphylococcus auréus ; Pseudomonas aéruginosa.
Certaines de ces bactéries posent avant tout le problème des multirésistances aux antibiotiques, en particulier le Staphylococcus auréus résistant à la méticilline (SARM).

LES PRINCIPALES INFECTIONS NOSOCOMIALES
Les infections sur KT vasculaire 5%;
Infections bactériennes et septicémies 5%
Autre infections 10%.


Les infections urinaires (IU) 40%
Les infections du site opératoire 25%;
Infections respiratoires 15%
PREVENTION DU RISQUE INFECTIEUX

Pour les infections nosocomiales du personnel (AES notamment), la prévention passe par le respect des précautions universelles, mesures qui visent à réduire le risque d'exposition au sang pour tout personnel en contact avec un malade
Pour prévenir les infections nosocomiales chez les patients, il est indispensable d'observer les " bonnes " pratiques d'hygiène : lavage des mains, utilisation d'un antiseptique moussant puis d'un antiseptique dermique pour la réfection d'un pansement, désinfection du matériel (endoscope), hygiène et entretien de l'environnement (sol)

Précautions standard
L’hygiène des mains
Le port de gants
Le port d’un masque chirurgical et de lunettes de protection ou d’un masque à visière
Le port d’une blouse de protection
Le traitement des dispositifs médicaux et/ou jouets
Le traitement  du linge
La gestion des déchets à risque infectieux
Le traitement de l’environnement hospitalier
La protection du personnel
Le placement du patient

1. Hygiène des mains
L’hygiène des mains vise à prévenir la transmission manu portée des germes.

2. Port de gants
Pour tout contact potentiel avec du sang ou d’autres liquides/substances biologiques, porter des gants à usage unique.
Procéder à une désinfection des mains par friction avec une solution ou un gel hydro alcoolique après le retrait des gants.

3. Port d’un masque chirurgical et de lunettes de protection ou d’un masque à visière
Le port d’un masque chirurgical et de lunettes de protection ou d’un masque à visière vise à prévenir la contamination du personnel (muqueuses buccales, nasales et conjonctives) par projection de sang ou d’autres liquides/substances biologiques

4. Port d’une blouse de protection
Le port d’une blouse de protection à usage unique vise à prévenir la contamination du personnel par  projection de sang ou d’autres liquides / substances  biologiques






LE PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LES INFECTIONS  NOSOCOMIALES :

 A été mis en place en 1998 par les arrêtés ministériels N° 03  (création du comité national de l’hygiène hospitalière) et  N° 11(création d’un comité de lutte contre les IN dans tous les établissements de soins.
LES OBJECTIFS ESSENTIELS DU SYSTEME DE SURVEILLANCE SONT:

 identifier les problèmes infectieux
évaluer les effets des mesures de lutte ou     de nouvelles procédures de soins

LES DIFFERENTS TYPES DU SS
 le système de surveillance peut être continu ou périodique,, le recueil peut être exhaustif, partiel ou spécifique .
Le recueil exhaustif consiste à recueillir toutes les infections dans chacune des unités de l'hôpital.
Il répond le mieux aux objectifs de la surveillance mais exige beaucoup de temps.
Une activité continue dans le cadre d'un recueil exhaustif ne peut être menée de façon satisfaisante que dans certains services : réanimation, chirurgie et autres services  à risque 

Le recueil partiel consiste à recueillir toutes les infections nosocomiales mais uniquement :
Dans les unités connues pour leur haut risque infectieux considérées comme prioritaires pour la surveillance des infections nosocomiales : réanimation et soins intensifs, chirurgie, hématologie, oncologie et néonatalogie
Chez les malades connus pour leur haut risque d'infection ex. Brûlure, leucémie
Le recueil partiel permet de dépister les problèmes majeurs mais risque de méconnaître les petites épidémies hospitalières

Le recueil spécifique: quant à lui, consiste à surveiller un type d'infection spécifique considérée à fréquence élevée (infection urinaire par exemple) ou grave (infection sur prothèse), d'identifier les facteurs favorisant son apparition et d'évaluer l'efficacité de différentes mesures de contrôle.
Qu'il soit exhaustif, partiel ou spécifique, le recueil est soit actif, soit passif.
Le recueil actif, le seul à retenir en pratique, nécessite le concours d'une ou de plusieurs personnes qui activement vont assurer la collecte des données dans les services..

Le recueil passif n'exige, quant à lui, aucun moyen supplémentaire. L'équipe médicale soignante déclare spontanément les cas d'infection identifiés. L'inconvénient majeur de cette méthode est la sous déclaration habituelle des cas d'infection.

Pour un hôpital aux possibilités moyennes, on peut préconiser le système de surveillance  suivant: 
Réaliser une enquête de prévalence (prévalence ponctuelle) chaque année à la même époque à l'échelle de tous les services de l'hôpital.
Elles présentent toutefois des inconvénients : elles ne sont représentatives de la situation infectieuse que le jour où elles sont réalisées et ne peuvent pas habituellement déceler des phénomènes épidémiques.
Organiser une surveillance continue dans certains services uniquement
Organiser à partir du laboratoire de microbiologie la surveillance de certains germes plus particulièrement en cause dans les infections nosocomiales
Surveiller par le biais de la pharmacie la consommation antibiotique en focalisant l'attention sur les molécules particulièrement utilisées pour le traitement d'infections nosocomiales : céphalosporines de troisième génération, aminosides . . .
Actions d'enseignement et de formation

CONCLUSION

Chaque hôpital devrait donc se sentir responsable de ses infections nosocomiales, une politique doit aboutir à la mise en place du Comité de lutte contre les infections nosocomiales dont le rôle devrait être plus décisionnel.
Cette structure dans laquelle collabore la surveillante hygiéniste, les microbiologistes, les cliniciens, les épidémiologistes, les pharmaciens et des médecins de santé publique devrait permettre le contrôle des infections hospitalières et à long terme une évaluation de la qualité des soins dispensés aux malades.

Commentaires

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