SCHIZOPHRENIES
SCHIZOPHRENIES
Définition :
C’est une psychose chronique grave handicapante qui réalise plusieurs tableaux cliniques mais qui ont en commun une désorganisation appelé autrefois dissociation de la personnalité.
Son pronostic est classiquement mauvais, mais il a été amélioré grâce aux neuroleptiques.
Etiologies : restent inconnues, plusieurs hypothèses sont évoquées :
Facteurs génétiques
Facteurs environnementaux
Rôle des médiateurs chimiques : surtout la dopamine
Epidémiologie :
Fréquence : la plus fréquente des psychoses chroniques. Elle touche surtout l’adolescent et l’adulte, l’âge est plus tardif chez la femme.
Sexe : la même fréquence chez les 2 sexes
Terrain prédisposant : lié à un facteur génétique
Le risque de schizophrénie est plus élevé chez les apparenté avec un schizophrène.
Le risque est plus élevé chez les jumeaux monozygotes.
Facteurs biotypologiques :
47% biotype longiligne ou leptosome
Facteurs caractériels :
50% des schizophrènes avaient avant de développé la mdie un caractère schizoïde.
Facteurs biochimiques : l’efficacité des neuroleptiques (antipsychotiques), probablement il s’agit d’un excès de la dopamine qui serait responsable de la symptomatologie schizophrénique.
Altérations encéphaliques :
Hypofonctionnement des lobes frontaux : par l’utilisation du glucose radioactif.
Augmentation des récepteurs de la dopamine
Diminution du corps calleux
Facteurs psycho-dynamiques : théorie de FREUD
Facteurs socio-culturaux :
évènement de la vie joue un rôle favorisant
l’accumulation de stresse sue un terrain favorisé
l’isolement et le repliement sur une cellule familiale
Théorie virale : de développement.
Formes de début :
Début brutal :
Bouffée délirante (schizophrénie aigue) : peut évoluée vers :
La guérison totale
La schizophrénie (au delà de 6 mois)
Les récidives (schizophrénie)
Manie : le tableau type de l’agitation, excitation et exaltation de l’humeur. Elle peut évoluer vers :
La guérison totale
Les récidives et répétitions (troubles bipolaires)
Schizophrénie
Dépression : peut évoluée vers :
La guérison totale
Les récidives (troubles dépressifs récurant)
Schizophrénie (dépression atypique)
Impulsions : ils inaugurent la schizophrénie de manière brutale (acte médico-légal)
Début progressif :
Classique et très fréquent :
Diminution du rendement scolaire, universitaire ou du travail.
Engagement à la religion ou autre
Perturbation progressive du comportement alimentaire :
Anorexie mentale chez la jeune fille, n’est pas très retrouvée chez l’homme.
Troubles anxieux (forme pseudo-névrotique) :
Phobie, obsession proche du délire.
Préoccupation par rapport au corps.
Comportement adictif : prise de drogue.
Période d’état :
Désorganisation (discordance, dissociation) : « signes productifs »
Pensée :
Relâchement des associations
Diffluence de la pensée : pensée sans axe thématique
Pensée tangentielle : pensée qui est débordé par le détail sans but précis (difficulté à aller directement au but)
Passage du coq a l’âne
Réponse à côté
Rationalisme morbide : raisonnement abstrait, illogique et pseudo-rationnel
Le barrage /fading :
Le cours de la pensée est perturbé,
Arrêt brutal du cours de la pensée (barrage),
Evanouissement progressif de la pensée jusqu'à son arrêt complet (fading)
Langage :
Néologisme : création de nouveaux mots
Paralogisme : le malade donne un autre sens à un mot existant
Agrammatisme : non respect des règles syntaxiques
Schizophasie : (au maximum) langage complètement incompréhensible « langage qui est détournée de sa fonction de communication)
Affectivité :
Ambivalence affective : sentiment contradictoire
Discordance idéo-affective : pas de concordance entre l’idée et l’affectivité, absence d’adéquation entre l’affection et le discoure
Réaction émotionnelle brutale : colère violente qui ne semble pas justifier, éclats de rire, des pleurs immotivés.
Réaction affective paradoxale : par ex apparition d’une angoisse intense en vue d’un nourrisson
Vie sexuelle perturbée : homosexualité, viole
Moteur :
Parakinésie : mouvement involontaire qui parasite l’activité motrice normale
Stéréotypie gestuelle : répétition rythmé d’un mouvement
Maniérisme
Signe catatonique : cette forme est rare depuis l’introduction des neuroleptiques.
Suspension de tout mouvement avec une catalepsie (rigidité plastique), avec stupeur et opposition,
Maintien des attitudes (oreiller psychique)
Parfois obéissance automatique aux ordres et aux imitations (echopraxie) ou bien imite la mimique (echomimie)
Délires : dans la schizophrénie c’est le délire paranoïde
Thème : poly thématique tous les thèmes peuvent se voir
Mystique (religion),
percussion (sentiment qu’on lui veut du mal),
mégalomanie (grandeur),
hypocondrie (relation avec le corps),
érotomanie (conviction d’être aimé),
revendication…
Mécanisme : hallucinatoire+++, interprétatif, imaginatif, intuitif…
Systématisation :
Elle est mauvaise et nulle, on dit que le délire est mal systématisé (flou, bizarre), il est détaché de la réalité.
On peut avoir une juxtaposition de plusieurs thèmes en même temps
Participation émotionnelle :
Délire à froid (participation émotionnelle est très faible). Il ne cherche pas à convaincre les autres mais il est fortement convaincu.
Mode d’installation :
Brutal : bouffée délirante
Progressif : le malade a l’impression que l’ambiance est entrain de changer et devenir hostile avec modification corporelle, elle se vit de manière angoissante « angoisse de morcellement »
Automatisme mental : le malade a l’impression d’avoir perdu une partie de sa pensée (vol de pensée, transmission de la pensée), elle s’accompagne souvent du thème délirant d’influence.
Syndrome déficitaire : replis sur soi et retrait
Perte de l’élan vitale : athymhormie
Froideur affective, indifférence, l’émoussement affectif
Vie sexuelle profondément affecté : sexualité qui est pauvre
Apragmatisme : ne fait absolument rien, clinophilie
Discourt qui est pauvre
Voie monotone : parle avec la même tonalité
Mimique rare, peu de geste
L’humeur peu varié d’un moment a l’autre (schizo-affective)
Formes cliniques :
Formes paranoïdes : avec prédominance des signes productifs surtout les idées délirantes entre coupées de périodes de rémissions.
Formes désorganisées : symptôme de désorganisation qui prédomine
Formes catatoniques : prédominance des signes de catatonie
Type indifférencié
Formes déficitaires : prédominance des signes déficitaires
Formes atténuées
Evolution et pronostic :
Le pronostic est variable amélioré par les neuroleptiques et dépend des formes cliniques :
Eléments de bon pronostic :
Début brutal, Sexe féminin, Age tardif
Facteurs déclenchants
Association du délire et des troubles de l’humeur
Absence de troubles de la personnalité
Bonne réponse aux neuroleptiques
Présence de rémission
Traitement :
Neuroleptiques (antipsychotiques) : les neuroleptiques atypiques peuvent être efficaces sur la forme déficitaire
Psychothérapie de soutien
Electrochoc : indiqués d’emblée dans la schizophrénie catatonique, dans la schizophrénie déficitaire et résistante aux neuroleptiques.
Psychothérapie institutionnelle
Psychothérapie familiale
Ergothérapie : centres d’aide par le travail
Sociothérapie : faciliter le travail, l’accès a un logement, trouver un/ une partenaire.
Définition :
C’est une psychose chronique grave handicapante qui réalise plusieurs tableaux cliniques mais qui ont en commun une désorganisation appelé autrefois dissociation de la personnalité.
Son pronostic est classiquement mauvais, mais il a été amélioré grâce aux neuroleptiques.
Etiologies : restent inconnues, plusieurs hypothèses sont évoquées :
Facteurs génétiques
Facteurs environnementaux
Rôle des médiateurs chimiques : surtout la dopamine
Epidémiologie :
Fréquence : la plus fréquente des psychoses chroniques. Elle touche surtout l’adolescent et l’adulte, l’âge est plus tardif chez la femme.
Sexe : la même fréquence chez les 2 sexes
Terrain prédisposant : lié à un facteur génétique
Le risque de schizophrénie est plus élevé chez les apparenté avec un schizophrène.
Le risque est plus élevé chez les jumeaux monozygotes.
Facteurs biotypologiques :
47% biotype longiligne ou leptosome
Facteurs caractériels :
50% des schizophrènes avaient avant de développé la mdie un caractère schizoïde.
Facteurs biochimiques : l’efficacité des neuroleptiques (antipsychotiques), probablement il s’agit d’un excès de la dopamine qui serait responsable de la symptomatologie schizophrénique.
Altérations encéphaliques :
Hypofonctionnement des lobes frontaux : par l’utilisation du glucose radioactif.
Augmentation des récepteurs de la dopamine
Diminution du corps calleux
Facteurs psycho-dynamiques : théorie de FREUD
Facteurs socio-culturaux :
évènement de la vie joue un rôle favorisant
l’accumulation de stresse sue un terrain favorisé
l’isolement et le repliement sur une cellule familiale
Théorie virale : de développement.
Formes de début :
Début brutal :
Bouffée délirante (schizophrénie aigue) : peut évoluée vers :
La guérison totale
La schizophrénie (au delà de 6 mois)
Les récidives (schizophrénie)
Manie : le tableau type de l’agitation, excitation et exaltation de l’humeur. Elle peut évoluer vers :
La guérison totale
Les récidives et répétitions (troubles bipolaires)
Schizophrénie
Dépression : peut évoluée vers :
La guérison totale
Les récidives (troubles dépressifs récurant)
Schizophrénie (dépression atypique)
Impulsions : ils inaugurent la schizophrénie de manière brutale (acte médico-légal)
Début progressif :
Classique et très fréquent :
Diminution du rendement scolaire, universitaire ou du travail.
Engagement à la religion ou autre
Perturbation progressive du comportement alimentaire :
Anorexie mentale chez la jeune fille, n’est pas très retrouvée chez l’homme.
Troubles anxieux (forme pseudo-névrotique) :
Phobie, obsession proche du délire.
Préoccupation par rapport au corps.
Comportement adictif : prise de drogue.
Période d’état :
Désorganisation (discordance, dissociation) : « signes productifs »
Pensée :
Relâchement des associations
Diffluence de la pensée : pensée sans axe thématique
Pensée tangentielle : pensée qui est débordé par le détail sans but précis (difficulté à aller directement au but)
Passage du coq a l’âne
Réponse à côté
Rationalisme morbide : raisonnement abstrait, illogique et pseudo-rationnel
Le barrage /fading :
Le cours de la pensée est perturbé,
Arrêt brutal du cours de la pensée (barrage),
Evanouissement progressif de la pensée jusqu'à son arrêt complet (fading)
Langage :
Néologisme : création de nouveaux mots
Paralogisme : le malade donne un autre sens à un mot existant
Agrammatisme : non respect des règles syntaxiques
Schizophasie : (au maximum) langage complètement incompréhensible « langage qui est détournée de sa fonction de communication)
Affectivité :
Ambivalence affective : sentiment contradictoire
Discordance idéo-affective : pas de concordance entre l’idée et l’affectivité, absence d’adéquation entre l’affection et le discoure
Réaction émotionnelle brutale : colère violente qui ne semble pas justifier, éclats de rire, des pleurs immotivés.
Réaction affective paradoxale : par ex apparition d’une angoisse intense en vue d’un nourrisson
Vie sexuelle perturbée : homosexualité, viole
Moteur :
Parakinésie : mouvement involontaire qui parasite l’activité motrice normale
Stéréotypie gestuelle : répétition rythmé d’un mouvement
Maniérisme
Signe catatonique : cette forme est rare depuis l’introduction des neuroleptiques.
Suspension de tout mouvement avec une catalepsie (rigidité plastique), avec stupeur et opposition,
Maintien des attitudes (oreiller psychique)
Parfois obéissance automatique aux ordres et aux imitations (echopraxie) ou bien imite la mimique (echomimie)
Délires : dans la schizophrénie c’est le délire paranoïde
Thème : poly thématique tous les thèmes peuvent se voir
Mystique (religion),
percussion (sentiment qu’on lui veut du mal),
mégalomanie (grandeur),
hypocondrie (relation avec le corps),
érotomanie (conviction d’être aimé),
revendication…
Mécanisme : hallucinatoire+++, interprétatif, imaginatif, intuitif…
Systématisation :
Elle est mauvaise et nulle, on dit que le délire est mal systématisé (flou, bizarre), il est détaché de la réalité.
On peut avoir une juxtaposition de plusieurs thèmes en même temps
Participation émotionnelle :
Délire à froid (participation émotionnelle est très faible). Il ne cherche pas à convaincre les autres mais il est fortement convaincu.
Mode d’installation :
Brutal : bouffée délirante
Progressif : le malade a l’impression que l’ambiance est entrain de changer et devenir hostile avec modification corporelle, elle se vit de manière angoissante « angoisse de morcellement »
Automatisme mental : le malade a l’impression d’avoir perdu une partie de sa pensée (vol de pensée, transmission de la pensée), elle s’accompagne souvent du thème délirant d’influence.
Syndrome déficitaire : replis sur soi et retrait
Perte de l’élan vitale : athymhormie
Froideur affective, indifférence, l’émoussement affectif
Vie sexuelle profondément affecté : sexualité qui est pauvre
Apragmatisme : ne fait absolument rien, clinophilie
Discourt qui est pauvre
Voie monotone : parle avec la même tonalité
Mimique rare, peu de geste
L’humeur peu varié d’un moment a l’autre (schizo-affective)
Formes cliniques :
Formes paranoïdes : avec prédominance des signes productifs surtout les idées délirantes entre coupées de périodes de rémissions.
Formes désorganisées : symptôme de désorganisation qui prédomine
Formes catatoniques : prédominance des signes de catatonie
Type indifférencié
Formes déficitaires : prédominance des signes déficitaires
Formes atténuées
Evolution et pronostic :
Le pronostic est variable amélioré par les neuroleptiques et dépend des formes cliniques :
Eléments de bon pronostic :
Début brutal, Sexe féminin, Age tardif
Facteurs déclenchants
Association du délire et des troubles de l’humeur
Absence de troubles de la personnalité
Bonne réponse aux neuroleptiques
Présence de rémission
Traitement :
Neuroleptiques (antipsychotiques) : les neuroleptiques atypiques peuvent être efficaces sur la forme déficitaire
Psychothérapie de soutien
Electrochoc : indiqués d’emblée dans la schizophrénie catatonique, dans la schizophrénie déficitaire et résistante aux neuroleptiques.
Psychothérapie institutionnelle
Psychothérapie familiale
Ergothérapie : centres d’aide par le travail
Sociothérapie : faciliter le travail, l’accès a un logement, trouver un/ une partenaire.