Les troubles du sommeil
I – Introduction :
C’est un trouble fréquent qui existe chez plus de 10 % de la population générale.
Les causes psychiatriques sont responsables de plus de 50 % des troubles du sommeil.
Les troubles du sommeil peuvent être occasionnels et justifiés ne nécessitant pas une prise en charge, par contre les troubles durables peuvent conduire à une véritable infirmité.
L’absence de laboratoire du sommeil qui nous mène à se contenter de consulter les patients à l’état de veille alors que le diagnostic et la définition du trouble du sommeil fait appelle a 3 paramètres en plus de l’examen psychiatrique :
EEG.
EOG.
EMG.
II – Rappel physiologique :
Chaque cycle du sommeil comporte : 4 stades du sommeil lent et un stade du sommeil paradoxal.
La durée de chaque cycle : 90 à 120 min.
On a la succession de 3 à 5 cycles par nuit, c’est 5 H pour les courts dormeurs et 9 H pour les longs dormeurs.
Chaque cycle se compose de 75 à 80 % de sommeil lent et 20 à 25 % de sommeil paradoxal.
Chez le nouveau né, on a 2 stades : un sommeil actif et un sommeil calme avec une durée de 2 H.
Le sommeil paradoxal : mouvement oculaire rapide MOR (Rapid Eyes Movement REM).
Diminution du tonus musculaire.
Mouvement oculaire rapide.
Clonies de la face.
Contraction des muscles de l’oreille moyenne.
Accélération du pouls et de la respiration.
Chez les femmes : vasodilatation des organes génitaux.
Chez l’homme : rigidité pénienne (le tracé EEG ressemble à celui de l’endormissement).
III – Démarche diagnostique :
A – Apprécier la quantité du sommeil (horaire d’endormissement, durée, nombre de réveil, l’heure du réveil) :
Apprécier la durée totale du sommeil par rapport à l’âge et aux normes habituelles du sujet.
B – Apprécier la qualité du sommeil :
Impact du sommeil et sa valeur réparatrice.
Présence de phénomènes désagréables au cours du sommeil (délire, terreur nocturne, douleur).
C – Apprécier l’hygiène de la vie :
Le type de travail et son retentissement sur le sujet (travail de nuit, bruit excessif terreur nocturne, conflit relationnel).
Habitudes alimentaire : prise de stimulant : café, corticoïde, Vit C, thé, stimulant (quantité et heure de prise).
D – Enregistrement polygraphique : EEG, EOG, EMG.
IV – Aspects cliniques : On a 2 grands groupes des troubles du sommeil :
A – Les dysosmies :
Caractérisés par la perturbation de la qualité, de la quantité et du rythme du sommeil.
1 – Insomnie :
C’est le trouble le plus fréquent (trouble d’endormissement et du maintient du sommeil).
Insomnie débutante ou d’endormissement.
Insomnie intermittente ou médiane.
Insomnie terminale ou matinale.
A la réduction de la durée totale du sommeil s’associe des troubles de la vigilance et de la performance et même baisse du rendement.
2 – Hypersomnie :
Trouble de somnolence excessive.
a – La narcolepsie : maladie de GELINEAU, se caractérise par une tétrade symptomatique :
Somnolence excessive diurne.
Catalepsie : brusque effondrement postural.
Paralysie du sommeil : partielle ou totale lors du passage entre l’état de veille et l’état du sommeil.
Hallucination hypnagogique : sans conviction.
b – Syndrome de KLEIN LEVIN : surtout chez l’enfant, l’hyper somnolence est périodique et le patient ne se lève que pour se nourrir, en dehors des épisodes le sujet est normal avec amnésie totale.
c – Syndrome de PICK WICK : sujet obese hyper somnolant avec des apnées, des ronflements bruyants.
d – Hypersomnie idiopathique : débute généralement à l’adolescence, un sommeil qui dure plus de 12 H mais non réparateur.
3 – Troubles du rythme veille-sommeil :
a – Troubles transitoire : secondaire au décalage horaire (aviation, long courrier, personne de garde, la nuit).
b – Troubles permanents : le rythme du sommeil est altéré alors que la quantité du sommeil est conservée (syndrome des phases du sommeil retardé ou avancé).
B – Les parasomnies :
La survenue au cours du sommeil de phénomènes désagréables.
1 – Somnambulisme : manifestations psychomotrices survenues au cours du sommeil.
Somnambulisme commun : (surtout chez l’enfant < 5 ans suite à une frustration, contrariété, conflit parental).
Somnolence épileptique : correspond à des crises motrices morphiniques.
Somnambulisme névrotique : comportement plus ou moins élaboré vers un but symbolique (se lever et aller chez les parents la nuit).
2 – Terreur nocturne :
Éveil secondaire avec une anxiété massive, agitation et manifestation neuro-végétative (tachycardie, sécheresse de la bouche…), le sujet n’en garde aucun souvenir.
3 – Cauchemar :
Rêves anxiogènes surtout dans la phase compréhensible, surtout dans la phase du sommeil paradoxal et le sujet garde un souvenir précis.
4 – Somniloquie :
Sujet parle au cours du sommeil
C’est un trouble fréquent qui existe chez plus de 10 % de la population générale.
Les causes psychiatriques sont responsables de plus de 50 % des troubles du sommeil.
Les troubles du sommeil peuvent être occasionnels et justifiés ne nécessitant pas une prise en charge, par contre les troubles durables peuvent conduire à une véritable infirmité.
L’absence de laboratoire du sommeil qui nous mène à se contenter de consulter les patients à l’état de veille alors que le diagnostic et la définition du trouble du sommeil fait appelle a 3 paramètres en plus de l’examen psychiatrique :
EEG.
EOG.
EMG.
II – Rappel physiologique :
Chaque cycle du sommeil comporte : 4 stades du sommeil lent et un stade du sommeil paradoxal.
La durée de chaque cycle : 90 à 120 min.
On a la succession de 3 à 5 cycles par nuit, c’est 5 H pour les courts dormeurs et 9 H pour les longs dormeurs.
Chaque cycle se compose de 75 à 80 % de sommeil lent et 20 à 25 % de sommeil paradoxal.
Chez le nouveau né, on a 2 stades : un sommeil actif et un sommeil calme avec une durée de 2 H.
Le sommeil paradoxal : mouvement oculaire rapide MOR (Rapid Eyes Movement REM).
Diminution du tonus musculaire.
Mouvement oculaire rapide.
Clonies de la face.
Contraction des muscles de l’oreille moyenne.
Accélération du pouls et de la respiration.
Chez les femmes : vasodilatation des organes génitaux.
Chez l’homme : rigidité pénienne (le tracé EEG ressemble à celui de l’endormissement).
III – Démarche diagnostique :
A – Apprécier la quantité du sommeil (horaire d’endormissement, durée, nombre de réveil, l’heure du réveil) :
Apprécier la durée totale du sommeil par rapport à l’âge et aux normes habituelles du sujet.
B – Apprécier la qualité du sommeil :
Impact du sommeil et sa valeur réparatrice.
Présence de phénomènes désagréables au cours du sommeil (délire, terreur nocturne, douleur).
C – Apprécier l’hygiène de la vie :
Le type de travail et son retentissement sur le sujet (travail de nuit, bruit excessif terreur nocturne, conflit relationnel).
Habitudes alimentaire : prise de stimulant : café, corticoïde, Vit C, thé, stimulant (quantité et heure de prise).
D – Enregistrement polygraphique : EEG, EOG, EMG.
IV – Aspects cliniques : On a 2 grands groupes des troubles du sommeil :
A – Les dysosmies :
Caractérisés par la perturbation de la qualité, de la quantité et du rythme du sommeil.
1 – Insomnie :
C’est le trouble le plus fréquent (trouble d’endormissement et du maintient du sommeil).
Insomnie débutante ou d’endormissement.
Insomnie intermittente ou médiane.
Insomnie terminale ou matinale.
A la réduction de la durée totale du sommeil s’associe des troubles de la vigilance et de la performance et même baisse du rendement.
2 – Hypersomnie :
Trouble de somnolence excessive.
a – La narcolepsie : maladie de GELINEAU, se caractérise par une tétrade symptomatique :
Somnolence excessive diurne.
Catalepsie : brusque effondrement postural.
Paralysie du sommeil : partielle ou totale lors du passage entre l’état de veille et l’état du sommeil.
Hallucination hypnagogique : sans conviction.
b – Syndrome de KLEIN LEVIN : surtout chez l’enfant, l’hyper somnolence est périodique et le patient ne se lève que pour se nourrir, en dehors des épisodes le sujet est normal avec amnésie totale.
c – Syndrome de PICK WICK : sujet obese hyper somnolant avec des apnées, des ronflements bruyants.
d – Hypersomnie idiopathique : débute généralement à l’adolescence, un sommeil qui dure plus de 12 H mais non réparateur.
3 – Troubles du rythme veille-sommeil :
a – Troubles transitoire : secondaire au décalage horaire (aviation, long courrier, personne de garde, la nuit).
b – Troubles permanents : le rythme du sommeil est altéré alors que la quantité du sommeil est conservée (syndrome des phases du sommeil retardé ou avancé).
B – Les parasomnies :
La survenue au cours du sommeil de phénomènes désagréables.
1 – Somnambulisme : manifestations psychomotrices survenues au cours du sommeil.
Somnambulisme commun : (surtout chez l’enfant < 5 ans suite à une frustration, contrariété, conflit parental).
Somnolence épileptique : correspond à des crises motrices morphiniques.
Somnambulisme névrotique : comportement plus ou moins élaboré vers un but symbolique (se lever et aller chez les parents la nuit).
2 – Terreur nocturne :
Éveil secondaire avec une anxiété massive, agitation et manifestation neuro-végétative (tachycardie, sécheresse de la bouche…), le sujet n’en garde aucun souvenir.
3 – Cauchemar :
Rêves anxiogènes surtout dans la phase compréhensible, surtout dans la phase du sommeil paradoxal et le sujet garde un souvenir précis.
4 – Somniloquie :
Sujet parle au cours du sommeil