la vie Sexuelle et ses Perturbations

la vie Sexuelle et ses Perturbations

Généralité

C’est un acte de vie affirmé par la nature et confirmé par la religion. Son déroulement dépond d’abord de contraintes biologiques incontournables.
Sa compréhension et la prise en charge d’éventuelles perturbations, nécessite l’étude des fonctions psychologiques des partenaires en cause ainsi que la relation entre eux et avec la famille.

Rappelle physiologique

Depuis 1968 Master et Jonson ont devisé la réponse sexuelle en 4 phases ; cette séparation permet une meilleure approche clinique et thérapeutique des troubles et qui peut être complétée par l’étude de désir.

Désir :
Pulsion latente au cours de manipulation érotique approprié (excitation sensorielle, …)
Chez l’homme comme la femme intensité du désir est liée aux androgènes qui n’obéit pas au surdosage hormonale. Les anti-androgènes (Cyprotérone) réduisent le désir.

Excitation :
Chez la femme une lubrification vaginale avec augmentation du volume  des seins ; accélération du rythme cardiaque et respiratoire (chez les 2 sexes).
Chez l’homme un arrêt de l’inhibition cortical sur le centre d’érections.

Phase en plateau :
Chez la femme augmentation du 1/3 externe du vagin avec élévation de l’utérus
Chez l’homme une érection plus complète avec remonté complète des testicules et le méat urétral triple de diamètre. Cette phase est courte chez l’homme.

Orgasme
Libération massive d’ocytocine et d’endorphine suivie d’un relâchement des tensions sexuelles
Chez l’homme éjaculation, le sphincter vésicale s’ouvre et se contracte 3 a 8 fois avec des intervalles de 0.8 sec afin d’expulser le liquide spermatique
Chez la femme contraction des muscles périnéaux péri vaginaux à raison de 5 -12 contractions

Phase de résolution
Apporte un sentiment global et de détente
Chez l’homme s’installe une période de réfraction (fonction de l’âge partenaire et intensité du désir)

Dysfonctionnements sexuelles

C’est une diminution ou l’absence d’une partie ou la totalité de la réponse sexuelle en présence de la stimulation approprié ; elle doit être répétitive pour être considérer pathologique

Chez l’homme

On a longtemps utilisé le terme d’impuissance pour exprimer des dysfonctionnements chez l’homme

Il s’agit de toute impossibilité partielle ou totale à accomplir l’acte sexuelle

Dysfonctionnement iatrogène secondaire a une prise médicamenteuse
Cimétidine
Anti hyper tenseur (sauf les anti-calciques et les IEC)
Neuroleptique
Antidépresseur

Toxicomanies alcoolisme
Soit par toxicité neurologique ou hormonale
Soit par l’abandon de toutes les autres sources de plaisir ou profit de la drogue

Maladie endocriniens
Cushing
Acromégalie
Maladie d Addison 
Maladie basedow
Hypothyroïdie

Autres étiologies :
Traitement à l’œstrogène dans les tumeurs de prostate
Maladie vasculaire tout insuffisance veineuse ou artérielle
Maladie neurologique tumeurs de la moelle ou du cerveau ; épilepsie
Maladie génito-urinaire : toute intervention sur la prostate, la vessie va favoriser l’angoisse sur la région génitale.

Dysfonctionnement d origine psychologique
dépression
éducation rigide
routinisation de la vie conjugale
manque du désir trop longtemps prolongé
anxiété de performance
survalorisation de la partenaire
conflit conjugaux
traumatisme psychique (échec sociale, sentimentale et sexuel)
Trouble secondaire a éjaculation

Chez la femme

Il faut éviter de parler de frigidité qui reste un terme générale pour expliquer toute insatisfaction post coïtale.
Ces troubles sont souvent dissimulés par les patients sous des plaintes somatiques.
La consultation devient nécessaire lorsqu’elle mette en cause la virilité du conjoint (vaginisme).
Outre les causes déjà décrites chez l’homme il faut rechercher :

Présence d’ATCD chirurgicaux et gynécologiques (hystérectomie et mastectomie) qui laissaient une image négative de la féminité
Traitement ostrogénique
Inhibition post traumatique (viol, avortement et agression)
Une pudeur excessive avec manque de communication et manque d’apprentissage de préliminaires

Troubles sexuels douloureux

Vaginisme
Contraction involontaire des muscles périnéaux et péri-vaginaux qui provoquent une occlusion vaginale (impossibilité de pénétration) ( impuissance secondaire chez l’homme.
Ce vaginisme peut être secondaire à des séquelles traumatiques, méconnaissance de l’anatomie de l’homme, une personnalité phobique, une éducation sexuelle rigide inadéquation, on a une influence sociale et familiale.

Dyspareunie
C’est une douleur a la pénétration qui n est pas en rapport avec un vaginisme ou une sécheresse vaginale
Il faut éliminer une cause gynécologique (salpingite, exocervite, vaginites, …)
Il faut penser a refus +/- complet de la sexualité

Les paraphilies

 Ce sont des conduites en ruptures avec les pratiques sexuel culturellement admise, elles sont répétitives vécu sans culpabilité.

C’est une véritable impuissance à approuver l’orgasme sans la présence d’un environnement, d’un objet d’un comportement particulier nécessaire à l’excitation elles sont plus fréquentes.

Fétichisme :
Un trouble qui nécessite la présence d’un objet prolongeant le corps féminin (bas ; sous-vêtement ; slip) pour obtenir une excitation et une satisfaction sexuelle.

Voyeurisme
Des tendances répètes a observer a leur insu des personnes qui se déshabillent ou qui se livrent des activités intimes



Sadisme
Besoin d’exécuter une humiliation ou une souffrance au conjoint afin d’éprouver un orgasme
   
Masochisme
Besoin de vivre ou subir une douleur, humilation ou souffrance afin d’éprouver un orgasme

Pédophilie
Une attirance vers les enfants de – 13 ans

Homosexuelle
           Attirance pour un sujet de même sexe

Travestisme
Tendance interne et répétée à porter des vêtements et de sexe opposé afin d’éprouver de l’excitation et l’orgasme  

Traitement

Traitement  non spécifique

Parfois verbalisations des troubles leur compréhension ; leur dédramatisations peut suffire à lever l’inhibition
Cure de relaxation
Massage peuvent redonner au corps la sensibilité perdu et relance la communication dans le couples
La rééducation périnéale : le relâchement des muscles périnéaux chez la femme qui sont responsables de bon nombre d’anorgasmie
Les exercices sont indiqués a fin de reprendre la tonicité et la conscience des muscles périnéaux
Thalassothérapie
Thérapie du groupe qui a une valeur formative et informative et améliorer l’estime de soi
Rééducation psychique et neurosensorielle.

Traitement spécifique

Traitement étiologiques
Donner des stimulants (miel, amande, corne rhinocéros)
Viagra
Injection intra caverneuse de prostaglandines E (papavernie)
Thérapie cognitive et comportementale ont donné satisfaction
Approche analytique hypnose

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