Les Délires Chroniques
Les Délires Chroniques
Généralités :
Ce sont les états délirants à long court qui se différencient des schizophrénies par l’absence du syndrome dissociatif et de détérioration intellectuelle.
Dg des délires chroniques :
L’existence d’idées délirantes au moins 6 mois
Absence de syndrome dissociatif et d’évolution déficitaire
Age > 35 ans
Absence de désordre organique ou thymique
Classification :
L’école française reconnait 3 types :
Délire chronique paranoïaque
Délire hallucinatoire chronique (PHC)
Paraphrénie
Epidémiologie :
10% des admissions
Plusieurs malades refusent le Traitement vivant un conflit permanant avec leur entourage familial et social
Les Délires Paranoïaques :
Se développent sur des personnalités paranoïaques
La variété des thèmes et des mécanismes en cause donnent lieu à un polymorphisme clinique et évolutif, ils sont groupés en 3 groupes :
Délire d’interprétation
Délire passionnel
Délire de relation
La personnalité paranoïaque se caractérise par les des traits de caractère essentiels suivant :
L’orgueil : le paranoïaque montre un égocentrisme forcené une tendance a surévaluer sa propre impotence
Méfiance : attitude permanente de suspicion, crainte exagérée de l’agressivité d’autrui, mise à distance de l’interlocuteur, soit par une agressivité tantôt direct, tantôt déguisée
La psychorigidité : Autoritarisme, froideur affective, entêtement, tendance rancunières tenaces, incapacité de mètre en cause son propre system de valeur et donc d’être ouvert a celui d’autrui
Fausseté du jugement : Le paranoïaque raisonne juste sur des prémisses fausses, ce point de départ erroné lui parait évident en raison d’un priori affectif qu’il est incapable de remettre en cause
« La logique du paranoïaque est fausse par la passion. »
Délire d’interprétation (folie raisonnante de sérieux et Cap gars)
Clinique :
Plusieurs années après le délire s’installe la méfiance, une susceptibilité et des troubles du caractère alimentés par des tracasseries, par des provocations, par des incidents anodins survenant au cours de la vie quotidienne mais chaque fois dramatisées et ressortie comme malveillante.
C’est au tour de la 40ene après un incident, un évènement traumatisant que se développe un délire sans une forme explosive aigue ou sub-aigüe donnant l’aspect d’une expérience délirante primaire.
Organisation d’u délire systématisé en réseau
Le moindre détail est sujet a l’interprétation
L’interprétation demeure le mécanisme délirant prévalant mais des illusions et des hallucinations peuvent s’y associer
Il peut s’agir d’interprétation exogène a partir de perception sensorielles (Klaxon de voiture) mimiques et gestes d’autrui ex : mouvement de la tête du voisin ou d’un passant le désigne comme un salaud)
Il peut s’agir d’interprétation endogène a partir de sensation corporelle qui acquiert une signification péjorative
Le thème le plus fréquent est la persécution mais peuvent s’y associer des thèmes mystique, de grandeur, de jalousie, hypochondriaque
A’ adhésion au délire est total avec possibilité de participation de l’entourage
Evolution :
Le délire se développe par juxtaposition successive, de nouveaux éléments s’ajoutent au précédent, le réseau délirant demeure ainsi indéfini
Il y’a possibilité de réactions agressive envers le ou les persécuteurs
Sous traitement, les troubles du comportement s’amendent et l’activité délirante se réduit souvent à quelque réaction conflictuelle compatible avec une vie sociale
Les délires passionnels :
Les psychoses passionnelles sont caractérisés par un postulat initial ou fondamental (l’idée de base que la quelle repose le délire), dans lequel la passion est l’élément fondamental évoluant en dehors de toute rationalité et d’autocritique
La passion pour CLERAUMBAULT est « une émotion intense prolongée sthénique conduisant a passer aux actes »
Ce sont des délires systématisés en secteurs, le malade ne délire que dans le domaine de son désire. La participation émotionnelle et affective est souvent intense
On distingue 3 types de psychoses passionnelles :
L’érotomanie
Délire de jalousie
Délire de revendication
L’érotomanie :
« L’illusion délirante d’être aimé » évolue en 3 stades :
Stade de l’espoir :
Ou le sujet souvent de sexe féminin est convaincu que l’autre (l’objet généralement d’un rang sociale plus élevé) l’aimé
Le postulat fondamentale : « c’est l’objet qui a commencé a aimer et qui aime le plus » est rapidement confirmé par des interprétations portant sur le comportement, les motivations de la personne malade
Stade de dépit :
ou l’objet ne se manifeste pas (dans la réalité), d’autre idées délirantes (les thèmes dérivés) viennent expliquer son attitude (le sujet soupçonne des pressions de l’entourage pense que l’objet ne se déclare pas ouvertement par réserve) »
De toute façon le mariage de l’objet est annulé ou n’est pas validé », l’objet ne peut vivre sans lui
Stade de rancune :
ou les réactions agressives ne sont pas rares, l’objet est poursuivit et harcelé,
cela pouvant aboutir a un « drame passionnel »
Délires de jalousie :
Clinique :
Le début peut être brutal, la preuve de l’infidélité du conjoint,
le postulat initial va s’appuyer sur un geste, une parole ou un regard
La conviction inébranlable d’être trahit va s’enrichir de preuves irréfutables que le délirant va accumuler (la fouille de sac de tiroir, examen de vêtements, du papier, des poches, inspection minutieuse des lieux, interrogatoire inlassable) vont se succéder au fils des jours a fin de trouver le bien fondé de ces doutes
Ces harcèlement intensifs peuvent amener le conjoint a avouer des fait non réalisés pensant ainsi a diminuer la pression dont il est l’objet
Cet avenu va aggraver la situation et augmenter les interrogations et les menaces qui sont alors injustifiés aux yeux du patient, qui a une potentialité agressive tout a l’égard de l’objet de sa jalousie que du rival supposé
Délire de revendication :
Le délire apparait chez un paranoïaque a l’occasion d’un préjudice ou d’une injustice vraie ou supposée
Le délire est systématisé en secteur et le mécanisme principal est l’interprétation
« Le but est de faire triompher la vérité, réparer le préjudice, punir les responsables et ceci quel que soit le prix a payer et les efforts a déployer »
Formes cliniques :
Quérulents processifs : conviction délirante d’avoir été lésé, déposent des plaintes multiples, rejettent les jugements, acharnement jusqu'à se qu’on lui rendre justice.
Inventaires méconnus : conviction d’avoir fait la découverte du siècle, revendiquent la priorité des découvertes et leur droit
Idéaliste passionnés : veulent transmettre leur conviction mystique, politiques et sociale, ils sont convaincus qu’ils ont une mission, ils se retrouvent a la tète des sectes ou d’associations
Les Hypochondriaques délirants : qui assiègent le corps médical pour être traiter puis les persécute pour les préjudices subit
Sinistrose délirante : revendiquent la réparation d’un préjudice corporel subit, multiplient les contre expertises et les recours
Filiations revendiquées : Conviction délirante d’une ascendance illustrée
Les délires de relation des sensitifs (Kretschmer)
Personnalité sensitives :
La paranoïa sensitive se développe sur une personnalité sensitive marquée par :
La timidité
L’inhibition
L’hypersensibilité
La rétention douloureuse et non résolue des affects
Les remords conscients et les scrupules
L’hyper esthésie sociale et affective
Délire de relation :
Sur ce terrain peut se développer un délire de relation :
Le sujet est le centre d’une attention particulière (généralement malveillante) de la part d’une personne ou d’un groupe (idée de référence)
Ce délire se nourrit d’interprétations délirantes, il n’y a pas classiquement de phénomènes hallucinatoires ni d’automatisme mental
Les sentiments et les idées délirantes sont suspendues a l’évènement qui en constitues le centre (il s’agit en général d’un conflit professionnel ou de voisinage, voire d’une simple remarque ressentie comme vexatoire.
L’évolution est lente, les délires sont peu extensifs
La complication dépressive est fréquente et peut donner lieu a des idées suicidaires lorsqu’une anxiété s’y ajoute, l’évolution se fait le plus souvent vers la résorption délirante, sous traitement la guérison est de règle
La psychose hallucinatoire chronique (PHC)
Ballet (1911) propose d’individualiser la PHC du fait de la prévalence du mécanisme hallucinatoire
La clinique :
Le début de l’affection passe pratiquement toujours inaperçu et c’est d’ordinaire a la période d’état que l’on voit le malade pour la 1ere fois
Il s’agit souvent d’un homme entre 30-40 ans ou une femme de 50 ans, chez qui on retrouve dans les mois précédent l’éclosion du délire : des difficultés professionnelles et économiques, perte d’emploi, un changement du statut martial, séparation, veuvage une affection somatique médicale ou chirurgicale.
Le mode le début :
Le plus souvent insidieux et progressif parfois brutal, marqué par un sentiment vague de malaise et d’inquiétude qui surprend plus le sujet que ne l’attriste
Phase d’état :
Hallucinations psychosensorielles + automatisme mental :
Hallucinations psychosensorielle : constante nécessaire au Dg riche et multiple :
Attitude élémentaire ou acoustico-verbales : entrainant des conduites de défense : bouchons dans les oreilles, obturation des ouvertures de l’appartement, gaines insolentes autour des canalisations, radio TV en volume max
Cénesthésiques tactiles ou génitales : (brulures, picotements, courant électrique, parasites ou insectes rampant sous la peau, frottements, manipulation des régions génito-urinaires, parfois sensation de pénétration de corps étranger dans le vagin
Conséquences : lésions de grattage, lavage fréquent avec produits toxiques
Psychomotrices : déplacement de membre, soulèvement du corps, mouvements involontaires de la langue et des muscles de la face
Gustatives et olfactives : (urines, excréments, œufs pourris, gaz, essence, gout bizarre de l’alimentation)
Visuelles : diable, fantôme aigue
Automatisme mental
Echo de la pensée, de la lecture et de l’écriture
Commentaire des actes
Vol et devinement de la pensée
Les thèmes sont nombreux souvent : persécution rarement de grandeur
Evolution :
Sous Traitement : on assiste à l’extinction des phénomènes hallucinatoires, parfois le noyau délirant persiste (enkystement du délire) permettant une bonne adaptation socioprofessionnelle
Sans Traitement : détérioration relationnelle importante pouvant être responsable d’un isolement social progressif
Paraphrénie :
Délire à mécanisme imaginatif, délire d’aspect fantastique avec bonne adaptation sociale
Début brutal ou progressif
Le mécanisme est imaginatif + parfois des hallucinations
Les thèmes sont : délire fantastique, filiation imaginaire, métamorphose et transformation, 2 Type :
Paraphrénie confabulante : ou délire d’imagination, la fabulation s’enrichie de films, de lecture, d’actualité et les idées de grandeurs font référence a un thème central : situation royal, héritage fabuleux.
Paraphrénie fantastique : qui donne lieu a une fantastique production délirante avec exaltation de l’humeur, le discours emporté par une imagination débordante et une inspiration sans fin, se prend dans les fantasmes de toute puissance a l’échelle cosmique, des grosses par milliers, une vie de milliers d’années, fortune colossales, familiarité avec tous les prophètes et avec Dieu
Cette toute puissance mégalomaniaque peut s’exprimer par la peinture, le dessin, la chanson et l’écriture.
Evolution :
Certains délires ont tendance a progresser autour des thèmes prévalent, ils s’appauvrissent avec le temps, permettant parfois au patient de prendre une certaine distance
D’autre évoluent vers la dissociation schizophrénique
Ces délires peu sensibles au Traitement neuroleptiques ainsi qu’à l’abord psychothérapique
Traitement :
Si la chimio constitue le Traitement essentiel permettant l’abord psychothérapique, plusieurs mesures familiales, sociales et institutionnelles sont nécessaire a la prise en charge du délirant chronique L’exaltation, la sthénicité, les passages aux l’actes posent toujours problème du moment où l’internement psychiatrique devient nécessaire
Chimiothérapie :
Tant que le paranoïaque délire il n’est pas dangereux on peut essayer de le persuader de prendre le traitement en ambulatoire
Haldol, gouttes 2% commencer a 30 gouttes et augmenté jusqu'à la tolérance
Malade dangereux : hospitalisation contre le gré du malade, pendant les 1ers jours Traitement injectable a base d’Haldol, Largactil ou Nizinon et un correcteur type Parkinane (anti parkinsonien de synthèse) puis relais per os
Les antidépresseurs sont utilisés dans les délires sensitifs ou en cas de décompensation dépressive
Psychothérapie :
Reconstitue un lien de parole pour analyser les distorsions affectives et cognitives pour diminuer les projections.
Généralités :
Ce sont les états délirants à long court qui se différencient des schizophrénies par l’absence du syndrome dissociatif et de détérioration intellectuelle.
Dg des délires chroniques :
L’existence d’idées délirantes au moins 6 mois
Absence de syndrome dissociatif et d’évolution déficitaire
Age > 35 ans
Absence de désordre organique ou thymique
Classification :
L’école française reconnait 3 types :
Délire chronique paranoïaque
Délire hallucinatoire chronique (PHC)
Paraphrénie
Epidémiologie :
10% des admissions
Plusieurs malades refusent le Traitement vivant un conflit permanant avec leur entourage familial et social
Les Délires Paranoïaques :
Se développent sur des personnalités paranoïaques
La variété des thèmes et des mécanismes en cause donnent lieu à un polymorphisme clinique et évolutif, ils sont groupés en 3 groupes :
Délire d’interprétation
Délire passionnel
Délire de relation
La personnalité paranoïaque se caractérise par les des traits de caractère essentiels suivant :
L’orgueil : le paranoïaque montre un égocentrisme forcené une tendance a surévaluer sa propre impotence
Méfiance : attitude permanente de suspicion, crainte exagérée de l’agressivité d’autrui, mise à distance de l’interlocuteur, soit par une agressivité tantôt direct, tantôt déguisée
La psychorigidité : Autoritarisme, froideur affective, entêtement, tendance rancunières tenaces, incapacité de mètre en cause son propre system de valeur et donc d’être ouvert a celui d’autrui
Fausseté du jugement : Le paranoïaque raisonne juste sur des prémisses fausses, ce point de départ erroné lui parait évident en raison d’un priori affectif qu’il est incapable de remettre en cause
« La logique du paranoïaque est fausse par la passion. »
Délire d’interprétation (folie raisonnante de sérieux et Cap gars)
Clinique :
Plusieurs années après le délire s’installe la méfiance, une susceptibilité et des troubles du caractère alimentés par des tracasseries, par des provocations, par des incidents anodins survenant au cours de la vie quotidienne mais chaque fois dramatisées et ressortie comme malveillante.
C’est au tour de la 40ene après un incident, un évènement traumatisant que se développe un délire sans une forme explosive aigue ou sub-aigüe donnant l’aspect d’une expérience délirante primaire.
Organisation d’u délire systématisé en réseau
Le moindre détail est sujet a l’interprétation
L’interprétation demeure le mécanisme délirant prévalant mais des illusions et des hallucinations peuvent s’y associer
Il peut s’agir d’interprétation exogène a partir de perception sensorielles (Klaxon de voiture) mimiques et gestes d’autrui ex : mouvement de la tête du voisin ou d’un passant le désigne comme un salaud)
Il peut s’agir d’interprétation endogène a partir de sensation corporelle qui acquiert une signification péjorative
Le thème le plus fréquent est la persécution mais peuvent s’y associer des thèmes mystique, de grandeur, de jalousie, hypochondriaque
A’ adhésion au délire est total avec possibilité de participation de l’entourage
Evolution :
Le délire se développe par juxtaposition successive, de nouveaux éléments s’ajoutent au précédent, le réseau délirant demeure ainsi indéfini
Il y’a possibilité de réactions agressive envers le ou les persécuteurs
Sous traitement, les troubles du comportement s’amendent et l’activité délirante se réduit souvent à quelque réaction conflictuelle compatible avec une vie sociale
Les délires passionnels :
Les psychoses passionnelles sont caractérisés par un postulat initial ou fondamental (l’idée de base que la quelle repose le délire), dans lequel la passion est l’élément fondamental évoluant en dehors de toute rationalité et d’autocritique
La passion pour CLERAUMBAULT est « une émotion intense prolongée sthénique conduisant a passer aux actes »
Ce sont des délires systématisés en secteurs, le malade ne délire que dans le domaine de son désire. La participation émotionnelle et affective est souvent intense
On distingue 3 types de psychoses passionnelles :
L’érotomanie
Délire de jalousie
Délire de revendication
L’érotomanie :
« L’illusion délirante d’être aimé » évolue en 3 stades :
Stade de l’espoir :
Ou le sujet souvent de sexe féminin est convaincu que l’autre (l’objet généralement d’un rang sociale plus élevé) l’aimé
Le postulat fondamentale : « c’est l’objet qui a commencé a aimer et qui aime le plus » est rapidement confirmé par des interprétations portant sur le comportement, les motivations de la personne malade
Stade de dépit :
ou l’objet ne se manifeste pas (dans la réalité), d’autre idées délirantes (les thèmes dérivés) viennent expliquer son attitude (le sujet soupçonne des pressions de l’entourage pense que l’objet ne se déclare pas ouvertement par réserve) »
De toute façon le mariage de l’objet est annulé ou n’est pas validé », l’objet ne peut vivre sans lui
Stade de rancune :
ou les réactions agressives ne sont pas rares, l’objet est poursuivit et harcelé,
cela pouvant aboutir a un « drame passionnel »
Délires de jalousie :
Clinique :
Le début peut être brutal, la preuve de l’infidélité du conjoint,
le postulat initial va s’appuyer sur un geste, une parole ou un regard
La conviction inébranlable d’être trahit va s’enrichir de preuves irréfutables que le délirant va accumuler (la fouille de sac de tiroir, examen de vêtements, du papier, des poches, inspection minutieuse des lieux, interrogatoire inlassable) vont se succéder au fils des jours a fin de trouver le bien fondé de ces doutes
Ces harcèlement intensifs peuvent amener le conjoint a avouer des fait non réalisés pensant ainsi a diminuer la pression dont il est l’objet
Cet avenu va aggraver la situation et augmenter les interrogations et les menaces qui sont alors injustifiés aux yeux du patient, qui a une potentialité agressive tout a l’égard de l’objet de sa jalousie que du rival supposé
Délire de revendication :
Le délire apparait chez un paranoïaque a l’occasion d’un préjudice ou d’une injustice vraie ou supposée
Le délire est systématisé en secteur et le mécanisme principal est l’interprétation
« Le but est de faire triompher la vérité, réparer le préjudice, punir les responsables et ceci quel que soit le prix a payer et les efforts a déployer »
Formes cliniques :
Quérulents processifs : conviction délirante d’avoir été lésé, déposent des plaintes multiples, rejettent les jugements, acharnement jusqu'à se qu’on lui rendre justice.
Inventaires méconnus : conviction d’avoir fait la découverte du siècle, revendiquent la priorité des découvertes et leur droit
Idéaliste passionnés : veulent transmettre leur conviction mystique, politiques et sociale, ils sont convaincus qu’ils ont une mission, ils se retrouvent a la tète des sectes ou d’associations
Les Hypochondriaques délirants : qui assiègent le corps médical pour être traiter puis les persécute pour les préjudices subit
Sinistrose délirante : revendiquent la réparation d’un préjudice corporel subit, multiplient les contre expertises et les recours
Filiations revendiquées : Conviction délirante d’une ascendance illustrée
Les délires de relation des sensitifs (Kretschmer)
Personnalité sensitives :
La paranoïa sensitive se développe sur une personnalité sensitive marquée par :
La timidité
L’inhibition
L’hypersensibilité
La rétention douloureuse et non résolue des affects
Les remords conscients et les scrupules
L’hyper esthésie sociale et affective
Délire de relation :
Sur ce terrain peut se développer un délire de relation :
Le sujet est le centre d’une attention particulière (généralement malveillante) de la part d’une personne ou d’un groupe (idée de référence)
Ce délire se nourrit d’interprétations délirantes, il n’y a pas classiquement de phénomènes hallucinatoires ni d’automatisme mental
Les sentiments et les idées délirantes sont suspendues a l’évènement qui en constitues le centre (il s’agit en général d’un conflit professionnel ou de voisinage, voire d’une simple remarque ressentie comme vexatoire.
L’évolution est lente, les délires sont peu extensifs
La complication dépressive est fréquente et peut donner lieu a des idées suicidaires lorsqu’une anxiété s’y ajoute, l’évolution se fait le plus souvent vers la résorption délirante, sous traitement la guérison est de règle
La psychose hallucinatoire chronique (PHC)
Ballet (1911) propose d’individualiser la PHC du fait de la prévalence du mécanisme hallucinatoire
La clinique :
Le début de l’affection passe pratiquement toujours inaperçu et c’est d’ordinaire a la période d’état que l’on voit le malade pour la 1ere fois
Il s’agit souvent d’un homme entre 30-40 ans ou une femme de 50 ans, chez qui on retrouve dans les mois précédent l’éclosion du délire : des difficultés professionnelles et économiques, perte d’emploi, un changement du statut martial, séparation, veuvage une affection somatique médicale ou chirurgicale.
Le mode le début :
Le plus souvent insidieux et progressif parfois brutal, marqué par un sentiment vague de malaise et d’inquiétude qui surprend plus le sujet que ne l’attriste
Phase d’état :
Hallucinations psychosensorielles + automatisme mental :
Hallucinations psychosensorielle : constante nécessaire au Dg riche et multiple :
Attitude élémentaire ou acoustico-verbales : entrainant des conduites de défense : bouchons dans les oreilles, obturation des ouvertures de l’appartement, gaines insolentes autour des canalisations, radio TV en volume max
Cénesthésiques tactiles ou génitales : (brulures, picotements, courant électrique, parasites ou insectes rampant sous la peau, frottements, manipulation des régions génito-urinaires, parfois sensation de pénétration de corps étranger dans le vagin
Conséquences : lésions de grattage, lavage fréquent avec produits toxiques
Psychomotrices : déplacement de membre, soulèvement du corps, mouvements involontaires de la langue et des muscles de la face
Gustatives et olfactives : (urines, excréments, œufs pourris, gaz, essence, gout bizarre de l’alimentation)
Visuelles : diable, fantôme aigue
Automatisme mental
Echo de la pensée, de la lecture et de l’écriture
Commentaire des actes
Vol et devinement de la pensée
Les thèmes sont nombreux souvent : persécution rarement de grandeur
Evolution :
Sous Traitement : on assiste à l’extinction des phénomènes hallucinatoires, parfois le noyau délirant persiste (enkystement du délire) permettant une bonne adaptation socioprofessionnelle
Sans Traitement : détérioration relationnelle importante pouvant être responsable d’un isolement social progressif
Paraphrénie :
Délire à mécanisme imaginatif, délire d’aspect fantastique avec bonne adaptation sociale
Début brutal ou progressif
Le mécanisme est imaginatif + parfois des hallucinations
Les thèmes sont : délire fantastique, filiation imaginaire, métamorphose et transformation, 2 Type :
Paraphrénie confabulante : ou délire d’imagination, la fabulation s’enrichie de films, de lecture, d’actualité et les idées de grandeurs font référence a un thème central : situation royal, héritage fabuleux.
Paraphrénie fantastique : qui donne lieu a une fantastique production délirante avec exaltation de l’humeur, le discours emporté par une imagination débordante et une inspiration sans fin, se prend dans les fantasmes de toute puissance a l’échelle cosmique, des grosses par milliers, une vie de milliers d’années, fortune colossales, familiarité avec tous les prophètes et avec Dieu
Cette toute puissance mégalomaniaque peut s’exprimer par la peinture, le dessin, la chanson et l’écriture.
Evolution :
Certains délires ont tendance a progresser autour des thèmes prévalent, ils s’appauvrissent avec le temps, permettant parfois au patient de prendre une certaine distance
D’autre évoluent vers la dissociation schizophrénique
Ces délires peu sensibles au Traitement neuroleptiques ainsi qu’à l’abord psychothérapique
Traitement :
Si la chimio constitue le Traitement essentiel permettant l’abord psychothérapique, plusieurs mesures familiales, sociales et institutionnelles sont nécessaire a la prise en charge du délirant chronique L’exaltation, la sthénicité, les passages aux l’actes posent toujours problème du moment où l’internement psychiatrique devient nécessaire
Chimiothérapie :
Tant que le paranoïaque délire il n’est pas dangereux on peut essayer de le persuader de prendre le traitement en ambulatoire
Haldol, gouttes 2% commencer a 30 gouttes et augmenté jusqu'à la tolérance
Malade dangereux : hospitalisation contre le gré du malade, pendant les 1ers jours Traitement injectable a base d’Haldol, Largactil ou Nizinon et un correcteur type Parkinane (anti parkinsonien de synthèse) puis relais per os
Les antidépresseurs sont utilisés dans les délires sensitifs ou en cas de décompensation dépressive
Psychothérapie :
Reconstitue un lien de parole pour analyser les distorsions affectives et cognitives pour diminuer les projections.