les états Névrotiques
les états Névrotiques
Introduction :
Définition :
Groupés sous les termes : troubles anxieux, névroses.
Ayant en commun la présence d’angoisse pathologique primaire
Les troubles névrotiques sont des troubles mentaux :
D’expression psychique, somatique ou comportementale
Sans étiologie organique démontrable
Ressenti par le sujet comme indésirable (trouble ego dystonique) et entraîne une souffrance psychique dont le sujet a conscience.
ne perturbent pas la réalité ni l’identité
Par définition, les névroses se distinguent :
Des manifestations somatiques des troubles organiques
Des troubles de la personnalité (permanent, egosyntoniques)
Des troubles psychotiques
Historique :
WILLIAM CULLEN : névrose ( pas de lésions organiques
PINEL ( l’étiologie morale des névroses
L’école psychanalytique : 04 entités : névrose d’angoisse, phobique, hystérique, et obsessionnelle
DANSM III : le mot névrose est imprécis et a été remplacer par « troubles névrotiques »
Etiopathogénie :
Théorie psychanalytique :
SHAPE \* MERGEFORMAT
L’approche cognitive :
Anxiété ( interprétation cognitive erronée, dramatisant les situations.
les théories de l’apprentissage :
Une relation : anxiété - processus d’apprentissage inadaptés
L’approche biologique :
La découverte des récepteurs GABA, le system limbique et locus cocrulus ( déclenchement de la crise de panique.
Le système adrénergique et Serotoninergiques ( manifestations anxieuses
Névroses d angoisses :
Définition
L’anxiété : peur sans objet.
Sentiment de danger imminent, irrationnel et incompréhensible par un tiers
La peur (un cortège de symptôme ( préparation de l’organisme face à la menace ( riposter par le combat soit par la fuite
La peur (danger réel), l’anxiété (danger imprécis + sentiment d’attente menaçante).
La névrose d’angoisse : une anxiété permanente, émaillée de crises aigues, survenant sans facteurs déclenchants spécifiques et en absence de symptômes phobiques, hystériques ou obsessionnels.
Historique :
L’individualisation de la névrose d’angoisse (FREUD) : une interprétation psycho- dynamique.
DANIEL KLEIN : efficacité préventive des Imipraminiques dans le déclenchement de la crise aigue d’angoisse et leur inefficacité dans l’anxiété inter critique
La névrose d’angoisse a été séparée en plusieurs catégories :
les troubles anxieux généralisés (TAG)
les troubles paniques (TP) avec ou sans agoraphobie
Clinique :
Anxiété généralisée (TAG) :
Le TAG : trouble anxieux le plus fréquent (2 à 4,7 %) entre 22 et 44 ans
Définition et clinique :
C’est une anxiété flottante, constituée par :
Un état de tension intérieur pénible
Une attitude de doute
Un sentiment d’insécurité durable
Une anticipation péjorative d’évènement malheureux
Une majoration des soucis quotidiens associée à des manifestations neurovégétatives.
Diagnostic différentiel :
Anxiété secondaire à une situation de danger réel
Etat dépressif majeur
Prolapsus de la valve mitrale - Angine de poitrine
Syndrome d’hyper ventilation
Hypoglycémie - Hyperthyroïdie
Syndrome carcinoïde
Intoxication à la caféine ou kif
Traitement : + / - efficaces
Molécule de demi vie longue (B bloquants + benzodiazépines)
Les antidépresseurs tricycliques : dépressions associées ou crise d’angoisse
La relaxation et TCC
Troubles paniques (TP) :
Définition :
Le TP (anxiété épisodique paroxystique) : des attaques récurrentes d’anxiété sévères sans exposition à un danger réel contrairement aux phobies, survenue est imprévisible
Ces attaques sont entrecoupées d’intervalle libre ou présence d’une anxiété anticipatoire inter critique (peur d’avoir une autre attaque)
Clinique de l’attaque de panique :
De survenu brutale, atteint son max en qlq minutes (10mn) et peut durée jusqu'à 30mn.
Symptômes psychiques : une sensation de malaise interne :
sentiment de catastrophe ou de mort imminente.
une crainte de s’évanouir, de devenir fou.
de perdre le contrôle de lui-même.
des sentiments passagers d’irréalité sont fréquents
Symptômes physiques : traduisent les perturbations du système nerveux autonome :
Gène respiratoire + sensation d’étouffement.
De boule oesophagienne.
De striction thoracique, Palpitation ou tachycardie sinusale.
Parfois précordialgies.
Tremblement, Sueurs.
Sensation vertigineuse, Paresthésies.
Troubles gastro-intestinaux.
Comportement général du sujet est variable : schématiquement il peut :
une pseudo-confusion.
hyperactivités (fuite) ou décharges émotionnelles (pleurs).
Evolution :
Peur de la survenue d’une nouvelle crise : apparition d’une anxiété généralisée + conduites d’évitement.
L’évolution peut se faire en qlq mois vers l’agoraphobie (évolution classique) ou récidive des crises en fonction de facteur de stress.
Parfois, complication : toxicomanie ou dépression.
Traitement :
Les antidépresseurs : sensibilité extrême des anxieux aux effets secondaires ( débuter à petites doses, et parfois ajouter un anxiolytique. 6 mois puis diminuer lentement par palier.
TCC sont indisponible avant l’arrêt de traitement.
Une psychothérapie analytique
Une psychothérapie de soutien : écoute, réassurance, suggestion, bien expliquer le trouble au patient.
Névrose phobique (trouble phobique) :
Définition :
« phobos » : crainte soudain effroi.
Les phobies sont des peurs irrationnelles concernant :
Un objet, Une situation et Une activité
Le phobique a conscience du caractère irrationnel
A la différence de la névrose d’angoisse, l’anxiété dans la phobie est déclanchée par une situation spécifique, et en l’évitant le patient ne ressent aucune angoisse
A la différence de la névrose obsessionnelle, la pensé n’est pas en lutte permanente contre des images obsédantes
Cliniques :
L’agoraphobie :
Peur des places publiques, d’espace vide, lieux fermés (claustrophobie)…
La peur de se séparer d’un lieu sécurisant ( l’agoraphobie de l’angoisse de séparation avec les parents
La sévérité de l’anxiété et la gravité des conduites d’évitement amène certains sujets a devenir invalide dans leur vie sociale.
Diagnostic :
Survenue d’une anxiété phobique dans au moins 2 situations
Présence de symptôme anxieux
Evitement des situations photogènes.
L’agoraphobie peut s’associés ou non : un trouble de panique, états dépressifs …
Les phobies sociales :
Peur d’être soumis au regard de l’autre, présence d’une angoisse lors de certaines situations sociales
C’est une peur d’être humilié et dévalorisé, mal jugé
La phobie sociale entraîne tout un ensemble de stratégies d’évitement
Les phobies simples :
limitées a un objet ou situation précise.
Handicape minime par évitement peu invalidant.
Les plus fréquentes sont les phobies des animaux.
Il existe des phobies des maladies, du sang, claustrophobies …
Diagnostic :
Evitement
présence d’objet ( manifestations neurovégétatives
recherche un objet ou personne rassurante
Traitement :
Biologiques :
phobies + attaque de panique = antidépresseurs
Les B bloquants et les anxiolytiques.
Psychanalyse :
permet au patient de clarifier l’origine des troubles.
TCC :
La désensibilisation après relaxation : exposition progressivement du patient au stimulus anxieux.
L’immersion ou l’implosion : le patient est placé soudainement dans des situations génératrices d’anxiété.
Névrose obsessionnelle « TOC » :
Il associe de façon variable 2 types de symptômes spécifiques :
Les obsessions et les compulsions.
Survient sur une personnalité obsessionnelle
Clinique :
Il survient souvent après des facteurs déclenchant
L’affection se caractérise par le développement d’obsession et/ou de compulsion persistante devenant souvent invalidantes.
Obsession :
C’est l’intrusion anxieuse dans la conscience, d’une idée ou image, que le patient reconnaît comme émanent de sa propre activité psychique mais qui n’est pas sienne.
Les obsessions s’imposent, se répètent malgré la lutte du patient
Elles entraînent une anxiété et une souffrance importante.
Obsession idéative :
Sont des ruminations mentales obsédantes, envahissante
Elle concerne une idée concrète ou abstraite
Obsession phobique :
Crainte d’un objet ou situation en dehors de sa présence
Elles peuvent concernées les microbes, la saleté…
Obsession impulsive :
Craintes de commettre un acte ridicule, absurde, crime
Compulsions :
Actes répétés, dont le sujet reconnaît l’absurdité mais sans pouvoir s’empêcher
Le patient se sont obligé d’exécuter a fin de diminuer le niveau d’anxiété
Chez l’adulte : association (obsession et compulsion) mais parfois l’un sans l’autre: le patient s’auto critique (Dg
Introduction :
Définition :
Groupés sous les termes : troubles anxieux, névroses.
Ayant en commun la présence d’angoisse pathologique primaire
Les troubles névrotiques sont des troubles mentaux :
D’expression psychique, somatique ou comportementale
Sans étiologie organique démontrable
Ressenti par le sujet comme indésirable (trouble ego dystonique) et entraîne une souffrance psychique dont le sujet a conscience.
ne perturbent pas la réalité ni l’identité
Par définition, les névroses se distinguent :
Des manifestations somatiques des troubles organiques
Des troubles de la personnalité (permanent, egosyntoniques)
Des troubles psychotiques
Historique :
WILLIAM CULLEN : névrose ( pas de lésions organiques
PINEL ( l’étiologie morale des névroses
L’école psychanalytique : 04 entités : névrose d’angoisse, phobique, hystérique, et obsessionnelle
DANSM III : le mot névrose est imprécis et a été remplacer par « troubles névrotiques »
Etiopathogénie :
Théorie psychanalytique :
SHAPE \* MERGEFORMAT
L’approche cognitive :
Anxiété ( interprétation cognitive erronée, dramatisant les situations.
les théories de l’apprentissage :
Une relation : anxiété - processus d’apprentissage inadaptés
L’approche biologique :
La découverte des récepteurs GABA, le system limbique et locus cocrulus ( déclenchement de la crise de panique.
Le système adrénergique et Serotoninergiques ( manifestations anxieuses
Névroses d angoisses :
Définition
L’anxiété : peur sans objet.
Sentiment de danger imminent, irrationnel et incompréhensible par un tiers
La peur (un cortège de symptôme ( préparation de l’organisme face à la menace ( riposter par le combat soit par la fuite
La peur (danger réel), l’anxiété (danger imprécis + sentiment d’attente menaçante).
La névrose d’angoisse : une anxiété permanente, émaillée de crises aigues, survenant sans facteurs déclenchants spécifiques et en absence de symptômes phobiques, hystériques ou obsessionnels.
Historique :
L’individualisation de la névrose d’angoisse (FREUD) : une interprétation psycho- dynamique.
DANIEL KLEIN : efficacité préventive des Imipraminiques dans le déclenchement de la crise aigue d’angoisse et leur inefficacité dans l’anxiété inter critique
La névrose d’angoisse a été séparée en plusieurs catégories :
les troubles anxieux généralisés (TAG)
les troubles paniques (TP) avec ou sans agoraphobie
Clinique :
Anxiété généralisée (TAG) :
Le TAG : trouble anxieux le plus fréquent (2 à 4,7 %) entre 22 et 44 ans
Définition et clinique :
C’est une anxiété flottante, constituée par :
Un état de tension intérieur pénible
Une attitude de doute
Un sentiment d’insécurité durable
Une anticipation péjorative d’évènement malheureux
Une majoration des soucis quotidiens associée à des manifestations neurovégétatives.
Diagnostic différentiel :
Anxiété secondaire à une situation de danger réel
Etat dépressif majeur
Prolapsus de la valve mitrale - Angine de poitrine
Syndrome d’hyper ventilation
Hypoglycémie - Hyperthyroïdie
Syndrome carcinoïde
Intoxication à la caféine ou kif
Traitement : + / - efficaces
Molécule de demi vie longue (B bloquants + benzodiazépines)
Les antidépresseurs tricycliques : dépressions associées ou crise d’angoisse
La relaxation et TCC
Troubles paniques (TP) :
Définition :
Le TP (anxiété épisodique paroxystique) : des attaques récurrentes d’anxiété sévères sans exposition à un danger réel contrairement aux phobies, survenue est imprévisible
Ces attaques sont entrecoupées d’intervalle libre ou présence d’une anxiété anticipatoire inter critique (peur d’avoir une autre attaque)
Clinique de l’attaque de panique :
De survenu brutale, atteint son max en qlq minutes (10mn) et peut durée jusqu'à 30mn.
Symptômes psychiques : une sensation de malaise interne :
sentiment de catastrophe ou de mort imminente.
une crainte de s’évanouir, de devenir fou.
de perdre le contrôle de lui-même.
des sentiments passagers d’irréalité sont fréquents
Symptômes physiques : traduisent les perturbations du système nerveux autonome :
Gène respiratoire + sensation d’étouffement.
De boule oesophagienne.
De striction thoracique, Palpitation ou tachycardie sinusale.
Parfois précordialgies.
Tremblement, Sueurs.
Sensation vertigineuse, Paresthésies.
Troubles gastro-intestinaux.
Comportement général du sujet est variable : schématiquement il peut :
une pseudo-confusion.
hyperactivités (fuite) ou décharges émotionnelles (pleurs).
Evolution :
Peur de la survenue d’une nouvelle crise : apparition d’une anxiété généralisée + conduites d’évitement.
L’évolution peut se faire en qlq mois vers l’agoraphobie (évolution classique) ou récidive des crises en fonction de facteur de stress.
Parfois, complication : toxicomanie ou dépression.
Traitement :
Les antidépresseurs : sensibilité extrême des anxieux aux effets secondaires ( débuter à petites doses, et parfois ajouter un anxiolytique. 6 mois puis diminuer lentement par palier.
TCC sont indisponible avant l’arrêt de traitement.
Une psychothérapie analytique
Une psychothérapie de soutien : écoute, réassurance, suggestion, bien expliquer le trouble au patient.
Névrose phobique (trouble phobique) :
Définition :
« phobos » : crainte soudain effroi.
Les phobies sont des peurs irrationnelles concernant :
Un objet, Une situation et Une activité
Le phobique a conscience du caractère irrationnel
A la différence de la névrose d’angoisse, l’anxiété dans la phobie est déclanchée par une situation spécifique, et en l’évitant le patient ne ressent aucune angoisse
A la différence de la névrose obsessionnelle, la pensé n’est pas en lutte permanente contre des images obsédantes
Cliniques :
L’agoraphobie :
Peur des places publiques, d’espace vide, lieux fermés (claustrophobie)…
La peur de se séparer d’un lieu sécurisant ( l’agoraphobie de l’angoisse de séparation avec les parents
La sévérité de l’anxiété et la gravité des conduites d’évitement amène certains sujets a devenir invalide dans leur vie sociale.
Diagnostic :
Survenue d’une anxiété phobique dans au moins 2 situations
Présence de symptôme anxieux
Evitement des situations photogènes.
L’agoraphobie peut s’associés ou non : un trouble de panique, états dépressifs …
Les phobies sociales :
Peur d’être soumis au regard de l’autre, présence d’une angoisse lors de certaines situations sociales
C’est une peur d’être humilié et dévalorisé, mal jugé
La phobie sociale entraîne tout un ensemble de stratégies d’évitement
Les phobies simples :
limitées a un objet ou situation précise.
Handicape minime par évitement peu invalidant.
Les plus fréquentes sont les phobies des animaux.
Il existe des phobies des maladies, du sang, claustrophobies …
Diagnostic :
Evitement
présence d’objet ( manifestations neurovégétatives
recherche un objet ou personne rassurante
Traitement :
Biologiques :
phobies + attaque de panique = antidépresseurs
Les B bloquants et les anxiolytiques.
Psychanalyse :
permet au patient de clarifier l’origine des troubles.
TCC :
La désensibilisation après relaxation : exposition progressivement du patient au stimulus anxieux.
L’immersion ou l’implosion : le patient est placé soudainement dans des situations génératrices d’anxiété.
Névrose obsessionnelle « TOC » :
Il associe de façon variable 2 types de symptômes spécifiques :
Les obsessions et les compulsions.
Survient sur une personnalité obsessionnelle
Clinique :
Il survient souvent après des facteurs déclenchant
L’affection se caractérise par le développement d’obsession et/ou de compulsion persistante devenant souvent invalidantes.
Obsession :
C’est l’intrusion anxieuse dans la conscience, d’une idée ou image, que le patient reconnaît comme émanent de sa propre activité psychique mais qui n’est pas sienne.
Les obsessions s’imposent, se répètent malgré la lutte du patient
Elles entraînent une anxiété et une souffrance importante.
Obsession idéative :
Sont des ruminations mentales obsédantes, envahissante
Elle concerne une idée concrète ou abstraite
Obsession phobique :
Crainte d’un objet ou situation en dehors de sa présence
Elles peuvent concernées les microbes, la saleté…
Obsession impulsive :
Craintes de commettre un acte ridicule, absurde, crime
Compulsions :
Actes répétés, dont le sujet reconnaît l’absurdité mais sans pouvoir s’empêcher
Le patient se sont obligé d’exécuter a fin de diminuer le niveau d’anxiété
Chez l’adulte : association (obsession et compulsion) mais parfois l’un sans l’autre: le patient s’auto critique (Dg